Delia Gyldenlove
« Maybe the Lone Wolf
Howled to the Moon
Because
The Moon
Was the only one
Who cared enough
To listen »
caractère
fiche by vintage love.Delia Gyldenlove
naissance: le 25 décembre à Oslo (Norvège)
nationalité: Norvégienne-Irlandaise
groupe: OMEGA
avatar: ft. Lindsay Hansen
« Full of tequila and bad ideas »Il passe devant elle, d’un air las et d’un pas traînant ; sa main droite joue avec un petit calibre. Sa main gauche fait tournoyer entre ses doigts délicats une balle d’argent.
Balle mortelle, discrète faucheuse. Le regard turquoise de la jeune femme se fige sur cet objet brillant d’un éclat inquiétant. Ses yeux s’illuminent eux aussi, scintillant d’une étrange avidité ;
un chasseur. Ses mains tremblent de désir, le désir de savoir.
Où irait cette balle si elle enfilait son manteau de fourrure ? Teinterait-elle sa poitrine de rouge rubis ? Son regard se plonge dans celui de l’homme au revolver, sombre et menaçant. Inconsciente adolescente, elle laisse s'enflammer dans le fond de son iris un air de défi.
Delia, jeune femme brûlante de passion pour l’interdit, le dangereux. Son plaisir, elle le trouve dans la peur. Son bonheur, dans l’adrénaline qui empoisonne ses veines. Elle aime entendre son cœur tambouriner comme une bête en cage dans sa poitrine. Elle se délecte de cet affolement éphémère qui lui fait perdre ses sens. Imprudente adolescente, il n’y a qu’ainsi que Delia peut s’assurer qu’elle n’est pas fantôme, mais de chair et de sang. Omega insensée, c’est autour de ceux qui souhaitent sa mort qu’elle se sent le mieux.
Une louve solitaire danse autour de son ennemi mortel, expose aux yeux du nuisible le fragile fil qui la tient encore en vie.Delia pose un regard sombre et torturé sur ce monde corrompu. Elle pose ses prunelles claires et chatoyantes sur cette terre salie par le vice. Une ombre passe sur son pâle visage tacheté. Autrefois étincelante d’optimisme, ses yeux aveuglés par un beau voile d’illusion, la jeune adolescente a aujourd’hui adopté une vision cynique et fataliste.
Le monde est hideux, pense-t-elle. Depuis peu, Delia a arrêté de chercher les belles choses sur cette terre. Rien n’est beau ici, à quoi bon ?
À quoi bon chercher la beauté au milieu d’infâmes pourritures ? Delia, étrange louve solitaire, a cependant pris goût à la laideur de ce monde ; a pris goût à ce qui a été souillé par la dépravation.
Le monstrueux est dangereux, les possibilités sont grandes avec l’hideux et le corrompu est plus divertissant. Ainsi, la tendre jeune femme, appréciant cet univers pervers, ne se laisse point abattre par les déchets qui traînent ici-bas, par l’ombre qui plane constamment au-dessus de son petit monde. Et par conséquent, jamais le sourire ne quitte le visage de la belle oméga. Sourire chaleureux, sourire flamboyant, elle l’offre à tout individu qui croise son chemin.
Généreuse louve, tant que la vie l’habite, offre aux infâmes cet émouvant rictus, précieux présent qu’il faut chérir comme le plus beau des trésors.Carpe diem. Ce mot, sur sa peau ivoire, elle l’a gravé. Dans son esprit torturé elle l’a taillé. Delia, depuis plusieurs mois, profite de la vie sans se soucier du lendemain. Elle profite de chaque instant, ne se soucie pas des conséquences. Elle accepte avec plaisir ce que lui offre la vie. Elle prend volontiers ce que le jour lui donne, que cela soit bon, ou que cela soit mauvais.
Chaque moment, elle tente de le ponctuer d’une expérience nouvelle, excitante, singulière. Delia, insouciante et insensée, possède ce besoin dangereux de toucher à tout. De tout essayer. De tout tenter pour n’avoir aucun regret. Et ainsi, la louve en quête d’expérience, se retrouve emprisonnée dans le tourbillon tumultueux des substances interdites. Douce fumée, cachets prohibés, vinrent couvrir de buée –cependant quelques fois seulement- ce qui lui restait de conscience.
Inconsciente petite louve, il lui plait parfois de laisser son esprit divaguer, de se laisser emporter vers un monde aux formes et couleurs insolites.histoire
« Your poetry will now be written with blood » Sous le ciel sombre de Norvège et le vent glacial de décembre, sous la lumière des aurores boréales, sous la lumière des guirlandes, sous le blanc de la neige poudreuse et sous le regard bienveillant d’une lune pleine et lumineuse, une étoile nouvelle a vu le jour : Delia, enfant de l’hiver, doux présent en ce jour de fête.
C’est au sein d’une famille des plus banales que la singulière petite fille atterrit. Curieuse fleur que Delia, son besoin constant de se sentir en danger, qui très tôt se manifesta, vint perturber le quotidien calme et paisible du couple. La jeune enfant devint dès lors un aimant à problème, s’attirant d’année en année des ennuis de plus en plus importants.
« Fais attention » et
« méfie-toi » demeuraient deux expressions étrangères aux oreilles de l’insouciante enfant.
Petite Delia, inconsciente petite fille, s’attira le plus gros de ses problèmes l’année de son quinzième printemps. Poussée par un élan de hardiesse insensée, la belle adolescente ne se douta pas des malheurs que ses folles pulsions allaient produire.
« J’avais quinze ans lorsque je commis la plus belle et la plus immonde de mes erreurs. Cette erreur souilla mon âme pure, mon âme blanche, de la couleur de la mort. »•••Des rumeurs. De simples et stupides rumeurs. Des créatures de la nuit qui hantaient le sol norvégien, se cachaient dans les fins fonds de l’inquiétante forêt de Nordmarka, où d’effroyables événements avaient eu lieu. Des meurtres mystérieux commis par des bêtes sauvages, des habitants disparus, des yeux jaunes, des yeux rouges que des randonneurs auraient aperçus lors de balades nocturnes. Oslo, sa périphérie, devenus des endroits dangereux. Le débat s’animait quant à la véracité de ces chimères ; personne vraiment n’osait vérifier l’exactitude des horreurs rapportées. Aucune âme réfléchie n’osait plus s’aventurer entre les feuillages touffus et les troncs imposants de Nordmarka. Les premiers pieds à fouler le sol terrifiant de la forêt d’Oslo depuis des semaines, à emprunter le chemin où jonchaient feuilles mortes, branches brisées et cloportes, furent ceux de l’irréfléchie Delia. Un soir d’automne, l’adolescente en quête d’adrénaline ne rentra pas chez elle. L’idée de s’aventurer dans cet endroit interdit fut trop forte pour qu’elle ne puisse résister à l’envie d’y faire un tour. À l’heure du dîner, la mère appela en panique l’école, les amies de sa fille puis finalement, en pleurs, la police. Le père, sous la pluie torrentielle d’octobre, cherchait désespérément Delia, son trésor, sa petite fleur. Le petit frère ne comprenait pas la situation et toute la nuit durant, pleura du manque d’attention que l’on lui portait. Vers minuit, la mère fut victime d’une crise de panique et le père, rentré les mains vides, plongé dans le plus profond des désespoirs, brisa plusieurs cadres, comme si le verre broyé sous son poing possédait le pouvoir de le calmer et de lui ramener sa tendre enfant. Le petit frère, effrayé, s’était tut et observait, muet, la scène qui se présentait devant lui. Vers deux heures, l’équipe de recherche retrouva la petite Delia étendue sur le sol froid et humide de Nordmarka, ses longs cheveux caramel baignant dans le rouge carmin de son sang. Sur sa poitrine se dessinait une longue et profonde entaille d’où s’écoulait un épouvantable mélange de pus et de liquide rubis. Le reste de son frêle corps étaient recouverts d’ecchymose, de griffures et de morsures.
« Dans le noir de la nuit, au milieu des sirènes des ambulances, deux yeux rouges observaient la scène. Un hurlement bestial déchira le ciel obscur et menaçant. Les deux yeux rouges s’évanouirent comme un rêve. »•••Personne n’y croyait plus, à la survie de la jeune Delia. Pourtant, trois jours plus tard, au plus grand soulagement de ses parents, l’adolescente sortit de son coma, sans aucun souvenir de sa terrible nuit. Rien de plus précis que
« J’ai vu des yeux rouges. Puis une ombre noire s’est dessinée autour de ces yeux rouges. Elle s’est jeté sur moi et je n’ai rien pu faire. » ne sortit de la bouche de la terrible blessée. Delia, toujours, répétait ce discours aux questions incessantes que lui posaient sa famille, ses amis, les infirmières, les policiers. Fatiguée des interrogations qui ne finissaient de s’enchaîner, Delia se plongea dans le plus profond des mutismes. Aucun son ne sortit plus de ses lèvres rosées. Le silence était devenu sa seule réponse.
La muette Delia respira l’air frais de la liberté une semaine plus tard. Nombreux furent les médecins qui s’extasièrent devant sa guérison miraculeuse et sa cicatrisation fabuleuse. L’adolescente, elle, ne s’en soucia pas ; elle était trop heureuse de sortir de cet endroit pour s’inquiéter de pareils détails. De retour à la maison, plus personne ne parla du soir de sa disparition. Le sujet devenu tabou, de nombreuses questions sans réponses restèrent en suspens ; la curiosité de ses parents fut enfouie loin dans leur esprit. La vie de la famille put reprendre son cours normal.
Et son cours normal fut perturbé à la pleine lune suivante. •••Silence. Pas un bruit dans la demeure des Gyldenlove. Les parents sont sortis, le frère et la sœur sont plongés dans un profond sommeil. Pas un bruit ne vient perturber cette parfaite tranquillité. Silence de mort, silence angoissant. Soudain, un cri. Un cri de femme et de douleur. Les rayons lumineux de la lune, pleine et imposante, transpercent les rideaux de la chambre de Delia et éclairent d’une lumière angoissante l’adolescente en proie d’un mal inconnu. Elle a mal. Elle a peur. Elle pleure.
Le petit frère, réveillé par ces cris effrayants, dans un élan de courage exceptionnel, court dans la chambre de sa grande sœur. Il ouvre la porte, ses petites jambes tremblantes, puis se fige. Devant lui, au milieu de la pièce, une monstrueuse créature aux traits semblables à ceux de Delia, se tient debout, ses yeux dorés emplis d’une folie animale. Le petit garçon voudrait crier mais son cri se coince dans sa gorge. Il voudrait s’enfuir mais ses jambes ne veulent pas écouter. Il ne dit rien et continue à observer la créature. Quelques larmes perlent le long de ses joues d’enfants. Il a peur. Le monstre se jette brusquement sur lui et dans un bain de sang, lui ôte la vie. Delia, dépourvue de toute humanité, transformé en un animal sauvage, ce soir-là, mit fin à l’existence de son petit frère.
Son regard doré prit la couleur azur de la mer la plus bleue.Les parents revinrent d’une nuit arrosée aux lueurs du petit matin. Lorsque le père entra dans la chambre du petit frère, il ne le trouva pas endormi dans son lit. Lorsque la mère pénétra dans la chambre de la sœur, elle vomit le repas qu’elle avait ingurgité quelques heures plus tôt avant de s’évanouir dans sa propre gerbe. Son mari la rejoignit et le tableau qui se présenta sous ses yeux le rendu fou. À ses pieds s’étalaient les restes du corps de son garçon, lambeaux de chair éparpillés dans toute la pièce; à côté, sa fille, complètement nue, couverte de sang, inconsciente.
•••Nul ne sut qui fut l’auteur du massacre de la famille Gyldenlove. Les funérailles du petit frère se firent dans la plus grande discrétion. Le reste des membres firent la une des journaux et dans tout Oslo, on ne parlait plus que d’eux.
Delia, devenue meurtrière, devenue bête sanguinaire, pleura longtemps durant. Elle ne comprenait pas ; elle ne savait dire ce qui s’était passé ce soir-là. Elle savait cependant qu’elle n’était plus humaine. Des capacités décuplées et cette folie dévastatrice à chaque pleine lune sans qu’elle ne puisse comprendre pourquoi, ni d’où cela venait. Elle était seule et impuissante, Delia, sans personne pour l’aider, sans personne pour la sortir de son mal. Pensant que cela l’aiderait à oublier, elle demanda à ses parents de pouvoir quitter la Norvège, pays souillé par de douloureux souvenirs teintés de rouges, terre où planait l’étrange spectre de la mort. Ses parents, ne comprenant que trop bien leur petite fille, l’envoyèrent le plus loin possible, hors du territoire européen, au-delà des vagues de l’océan Atlantique, chez son parrain, dans la petite ville de Beacon Hill. Là-bas, son état ne s’améliora pas et, très vite, elle se retrouva enfermée à Eichen House. Dans cet endroit habité par les fous, elle fit une rencontre qui changea toute sa vision des choses et l’aida, petit à petit, à se rétablir. Bientôt, la belle adolescente eut accès à la connaissance et comprit ce qu’elle était devenue. Elle ne vit très vite plus cela comme une malédiction mais comme un don. Elle apprit à apprécier sa nouvelle nature : hier humaine, aujourd’hui louve, la jeune fille embrassait déjà la perspective des nombreux dangers qui l’attendaient derrière les murs gris et ternes de cette maison. Les loups, plus puissants qu’elle, les chasseurs, plus effrayants qui l’attendaient, prêts à se jeter sur elle. Delia savourait déjà l’idée que plusieurs êtres vivants puissent vouloir sa mort.
Elle sortit de cet endroit quelques mois plus tard. Un psychologue d’Eichen House la suit toujours. Delia, secrète jeune fille, ne mentionne jamais sa nature animale. Personne , ne sait non plus que le jeune oméga prend plaisir aujourd’hui à tourner autour des chasseurs, les provoquer, pour le seul bonheur d’effleurer d’un peu trop près l’interdit, le dangereux.
votre futur
« Carpe Diem »Delia ne pense pas au futur. Delia, elle vit au jour le jour. Elle se fiche de ce qui peut lui arriver demain et ne nourrit aucun projet d’avenir. Demandez-lui comment elle s’imagine dans dix ans et elle vous répondra –en souriant- qu’elle ne sait pas et que d’ici-là, elle reposera certainement sous terre, morte, tuée par une bête sauvage ou un chasseur sanguinaire.
références
pseudo/prénom: Min
✧ age: 17 ans
✧ fréquence de connexion: 2/7 jours, tous les jours durant les congés
✧ avatar: Lindsay Hansen
✧ ce personnage est: inventé
✧ où nous avez-vous connu? Grâce au grand et tout puissant Bradley
✧ le mot de la fin: Hâte de faire des rp's qui roxx du poney avec vous tous