J’ose tout ce qui sied à un Homme ; qui n’ose point n’en est plus un. ~ Sara

Sarah Warhools

Personne n’oubliera jamais cette nuit là et tout ce qu’elle a représenté pour ce pays. Mais moi, je n’oublierai jamais l’homme, et tout ce qu’il a représenté pour moi.

J'ai 24 ans ; je suis né le 26 octobre à Beacon Hill. Je suis hetero et célibataire. Mon boulot c'est d'être étudiante en journalisme / J'fais partie du groupe werewolf. Je suis un scénario

Votre histoire

Nous sommes comme vous tous. Nous possédons un coeur. Ce dernier renferme l'espoir, l'amour, le désir. Tout connaissons nous aussi la peur. Alors pourquoi nous traquez comme des bêtes sauvages ? L'homme lui même n'est-il pas loup parmi les loups, douce hypocrisie. Regardez vous, regardez nous et apprenez, découvrez. Vous verrez, le grand méchant loup est tapis en chacun d'entre nous, il n'appartient alors qu'à nous de le l'apprivoiser. La seule différence entre nous ? Vous le muselez, nous on l'apprivoise. Je me nomme Sarah et je suis fille de la lune, tributaire du cycle lunaire et ceci est mon histoire.

Je me souviens de l'odeur des arbres, des feuilles crissant sous nos pas, de ce souffle de liberté caresse notre peau. Je me souviens de nos rires partagés, je me souviens de cette ville que nous explorions ensemble. Je me souviens de Beacon Hills, ville de ma naissance. Un cri, une naissance, déjà prédestinée d'être l’aînée de ma famille, déjà de le pouvoir de la lune découlant dans mes veines. Nous étions différents, parce que nous possédions un don mais pour le reste nous connaissions les même problème que des familles type. Grandir, apprendre ses premiers, trébucher pour ses premiers pas, j'ai connu comme vous tout ceci. Croyez le ou non, notre quotidien ne diffère pas tant que ça du votre. Je me souviens de cette famille, je me souviens surtout de lui, je me souviens de son prénom Derek. Deux enfants, deux familles lupines. Une meute à laquelle nous appartenions. Un jour, une annonce. Ils m'avaient dit que j'aurais un nouveau rôle à assumer, je n'avais guère compris, pas tout de suite avant que mes yeux s'écarquillent et se pose sur ce nourrisson emmailloté. Une morsure, un changement, les liens du coeur. Aujourd'hui j'étais soeur, aujourd'hui j'étais gardienne et ce tant que je respirais , tant que mon coeur ne s'arrêterait pas. Je portais déjà un amour indéfinissable à ma petite soeur.

L'adolescence, le prélude au passage de la vie adulte. Les questions, les sentiments. je me souviens l'avoir aimé, par simplement comme un frère mais je me souviens d'avoir préféré me taire pour son bien être. Je me souviens aussi du drame. Je me souviens des larmes, du regard de ma mère. Cette sensation que le monde va alors s'arrêter de tourner, mais il continu son cycle imperturbable. Je me souviens de lui avoir dit au revoir, d'avoir fermés nos valises et d'avoir quitté tout cela. Je me souviens qu'on a fuit le drame. Deux familles brisées, deux famille à reconstruire. je me souviens de la douleur et la peine en caressant ce bracelet à mon poignet. Mais partir ne l'a pas fait revenir à la vie. C'est en me souvenant de ma première lune alors que je pensais jamais y arriver que malgré tout j'avais trouvé la force que j'agissais de même en cet instant. J'ai du apprendre, j'ai du veiller, l'alpha n'était plus, le mari enveloppé et le père disparu. Aider Kiara avec son entrainement, suant, frappant, enseignant avec patience. La vie s'organisait, la vie reprit un cycle à peu près normal. Je me suis épanouie, des relations, des études en journalisme car écrire et explorer fait parti de moi. Il y a aussi le dessin. J'ai du travailler pour nous, pour survivre et se fut alors d'un commun d'accord que l'on décidait qu'il était grand temps de revenir à la maison. Nous avons tous changés, gagné en maturité, apprivoisé l'absence loin des murs de cette ville ainsi que des souvenirs qu'elle renferme. Qu'en sera-il à notre retour ?