Jay Simons
« Tout recommencer à 0, une nouvelle vie. »
caractère
fiche by vintage love.Jay Simons
naissance: le 12 Décembre 1996 à Saint-Louis (Missouri, Etats-Unis)
nationalité: Américain
groupe: Humain
avatar: ft. Logan Lerman
Qui suis-je...quelqu'un qui essaye de trouver sa voie, qui essaye de retrouver une vie...voilà qui je suis. Je ne vous parlerai pas de qui j'étais autrefois, ce jeune garçon qui quelques-fois je l'admets me manque. Ce jeune garçon autrefois heureux, joyeux, avec une joie de vivre...je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Alors oui, ce jeune garçon d'autrefois et le jeune que je suis devenu maintenant ont des points communs, des ressemblances, mais nous ne sommes plus tout à fait les mêmes.
Je pense que je peux dire que désormais je suis plus calme encore qu'avant, je ne suis plus un vrai moulin à parole, j'ai plutôt tendance à peu parler maintenant, je suis plus posé. J'ai plutôt tendance à voir la réalité en face aussi, je suis plus réaliste. Je suis sans doute devenu un peu plus froid, un peu moins ouvert, je ne rayonne plus comme avant vous savez...enfin avant la mort de mes proches. Je fuis les foules, je n'aime pas être en présence de trop de monde, je ne sais pas comment ça se fait, je l'ignore, mais j'aime bien plus passer du temps seul. Être seul et au calme, généralement en compagnie de mon appareil photo pour prendre de beaux clichés...rares moments d'évasion pour moi.
En revanche je suis toujours aussi têtu, m'enlever une idée de la tête est toujours aussi impossible. Quand j'ai une idée en tête, quand je veux savoir quelque chose, préparez vous à subir un interrogatoire et à me voir jouer les détectives. Oui, ça c'est une part de moi qui existe encore. Je sens moins ma douleur, je commence à tourner la page, à avancer comme je peux vers mon avenir, mais par contre j'ai peur d'être devenu un assassin...j'ai peur de cette face sombre en moi qui pourrait à nouveau émerger. Ma seule crainte c'est probablement celle-ci. Peut-être que je suis devenu plus secret, je déteste parler de moi, de ce qu'il m'est arrivé.
Après, dans mes hobbies je n'ai pas tellement changé à part ma nouvelle passion pour la photographie. J'aime toujours lire et je dévore des pages entières chaque soirs. Oui et alors? Comment vous croyez que je sais tant de choses en histoire? J'aime lire et je ne m'en cache pas. J'aime toujours les randonnées, les balades kanöe ou encore faire du camping. J'aime découvrir de nouvelles choses, de nouveaux paysages, en fait étrangement je suis plus nature que citadin, même si j'ai passé tout mon temps en ville et que j'y suis habitué. Mais dans la nature je me sens bien.
Je ne vois plus tellement la vie de la même manière, je la vois d'une manière plus sombre, moins heureuse...comme l'est la mienne.
histoire
Chapitre 1 - Nuit Noire.Je me rappelle encore et me rappellerai toujours de cette nuit...cette nuit noire...sombre...froide. Une nuit qui me hante, et peut-être, je ne sais pas...qui me détruit petit à petit à force d'y penser. Je marchais tranquillement dans la rue, rentrant d'une soirée chez des amis, j'étais seul, et j'avais une drôle d'impression. En fait, j'avais un mauvais pressentiment, j'avais peur...mais sans aucune raison. Peut-être que c'était plus que de la peur, j'avais mal au ventre, j'avais l’impression que j'allais faire un malaise mais alors je me disais que l'alcool devait sans doute être la cause de toutes ces choses que je ressentais. Alors, je me hâtais de rentrer, déjà parce qu'il faisait froid, et ensuite parce que être tout seul et soul dehors n'était pas une bonne idée. J'avançais sur le trottoir et soudain, de nombreux véhicules de police passèrent à toute vitesse, sirène hurlante, près de moi, filant dans une direction...la même où je me rendais. J'espérais alors en voyant toutes ces voitures de police, que rien de grave ne c'était passé, mais une peur plus grande encore alors m'envahit, ce n'était plus de la peur mais de l'effroi. Mes jambes étaient comme déconnectée de toute volonté, elles accéléraient, marchant de plus en plus vite.
Je savais aussi que j'étais...comment dire...légèrement inquiet à chaque fois que je sortais à l'extérieur et en particulier la nuit, et que cette inquiétude était inutile, futile, vu qu'il ne se passait jamais rien. Alors je continuais à essayer de me convaincre que tout allait bien aller. J'arrivais alors au bout d'une rue, la dernière avant que j'arrive enfin à ma maison. Mais je vit dans la nuit noire, des lumières s'agiter...bleu...rouge...bleu...rouge. Les véhicules de police étaient là...près de chez-moi. Que se passait-il? Qu'arrivait-il? Et si? non...cela ne pouvait pas être possible. D'autres arrivèrent, comme si quelque chose de grave était arrivé...je m'arrêtais. Je ne voulais pas aller plus loin. Quelques mètres, il me fallait encore tourner à droite, et au milieu de la rue, ma maison. Ils ne pouvaient pas être la pour...non, j'essayais encore de m'en convaincre. La peur me paralysait, mon imagination prenait le dessus...que se passait-il? Pourquoi autant de policiers?
Finalement, je me suis décidé à avancer, je me suis mit à courir, et au moment de tourner à droite, mon regard se porta sur la position des véhicules de police...ma maison...mes parents...mon frère...que se passait-il?
Chapitre 2 - Tout a un début.Mon nom est Jay Simons, enfin Jay William Antoine Simons de mon nom complet. Si vous voulez tout savoir je suis né il y a presque 18 ans, un 12 Décembre dans la ville de Saint-Louis dans l’État du Missouri. Du haut de ses 300 000 habitants, Saint-Louis est une ville relativement calme où j'ai passé toute mon enfance et une bonne partie de mon adolescence jusqu'au jour où j'ai du partir. Partir, parce que j'y étais obligé, et puis parce que je ne pouvais plus rester dans la ville où...enfin, nous n'y sommes pas encore, alors poursuivons par le commencement si vous le voulez bien.
Mon père était un agent du FBI là-bas, l'un des meilleurs sans vouloir me vanter, d'ailleurs il avait même eu une promotion il y a quelques années, il avait été nommé chef de sa propre équipe d'enquêteurs! Pas mal hein? Ma mère elle est d'origine française, elle est venue aux États-Unis parce que c'est une vraie passionnée de langues et surtout d'anglais. Et bien sans cette passion je ne serai pas né, alors je remercie tous les jours le ciel de lui avoir donné envie de venir aux États-Unis. Oui donc, ma mère qui sait parler le français - en même temps c'est sa langue maternelle - l'anglais, l'espagnol et le chinois, est venu enseigner ici aux États-Unis comme...ben prof de français quoi. Elle est pas géniale ma mère, vous ne trouvez pas? Oui, donc, je poursuis mon histoire.
Je suis donc le premier fils de Ryan et Melissa Simons, et je ne suis en aucun cas le dernier, puisque j'ai eu droit à un petit frère à peu près 5 ans après ma naissance. Un petit frère que j'ai prit plaisir à embêter, distraire, protéger, et surtout embêter! Ah je l'ai déjà dit? Bon, ok, je poursuis. Mon enfance a été assez joyeuse, il m'est né une passion pour l'histoire assez tôt et je dois dire que je suis plutôt fier de ma culture générale à ce sujet, que ça soit histoire des États-Unis, de France ou du monde, j'en connais pas mal. Enfin l'apprentissage a prit plusieurs années, mais la passion elle existe depuis tout petit. L'école ça allait plutôt bien, et mes deux meilleures matières étaient bien sûr histoire et les langues - parce que quand on a une mère quadrilingue on baigne dans un univers assez...particulier - en fait surtout dans les matières littéraires, les science c'était pas trop mon truc. Surtout que quelques-fois je ne trouvais pas cela vraiment intéressant de savoir certaines choses qui pour moi étaient inutiles. Du style chercher à découvrir comment était l'Homme avant d'être l'Homme - vous comprendrez que j'ai du mal avec l'idée du singe, non mais vous me voyez en singe? sérieusement - qu'es-ce qu'on s'en moque de ce qu'on était avant! Tout ce qui compte c'est ce qu'on a fait par le passé, ce que l'on fait maintenant, et ce que l'on fera plus tard! Pardon...je m'écarte.
Chapitre 3 - Saint-Louis, c'est le paradis!Avant, je trouvais qu'il n'y avait pas meilleure ville que Saint-Louis, je m'y éclatais tellement...c'était tellement bien. Là-bas, on avait une belle petite maison avec un magnifique jardin où je pouvais passer des journées entières à trainer. Dans ce jardin j'en ai de beaux souvenirs. Mes heures de base-ball avec mon père, mes jeux avec mon chien Flappy - j'avais 5 ans alors pas du jugement sur son nom hein! - le jardinage avec ma mère - j'ai la main verte c'est pas de ma faute, d'ailleurs le seul truc en science dans lequel je suis doué, c'est les plantes - les délires avec mes amis et mon meilleur ami, les blagues avec mon frère, mon premier baiser,...bref que de bonnes choses. A Saint-Louis, il y avait de quoi faire, j'aimais vraiment cette ville, je m'y sentais bien, et à force je la connaissais par cœur, j'en connaissais les moindres recoins. Si vous avez besoin d'un guide à Saint-Louis, demandez!
Mon enfance fut tranquille, je fis la connaissance de celui qui allait devenir mon meilleur ami là-bas, j'ai toujours contact avec lui, même si on ne se voit plus...je le regrette bien lui d'ailleurs, mais je n'avais pas le choix...pardon, je recommence à tout faire dans le désordre. Il s’appelait Harry Anderson, on était toujours à faire les 400 coups ensemble, à se couvrir quand il le fallait, et surtout on se comprenait. Après j'avais quelques autres personnes que je considérais comme des amis, mais ce n'était pas la même chose avec eux. Enfant, et toujours aujourd'hui, parce que je me rend compte que je n'ai pas tant changé que ça, j'aimais beaucoup le base-ball, la pêche, l'eau, les bateaux, la plongée, en fait toutes les activités que j'avais eu à un moment ou à un autre avec mon père et que nous avions l'habitude de faire quand il avait du temps. Courir aussi, on peut dire que c'est ce que je fais de mieux, un véritable vélociraptor, si si, je vous l'assure. Je m'étais mit à l’athlétisme d'ailleurs, j'étais plutôt doué, enfin pour ça, parce qu'après pour le reste on ne peut pas dire que c'était génial.
C'est à Saint-Louis que j'ai rencontré mon grand amour, la lueur de mes jours, la fille de mes rêves...pardon, j'en fais peut-être un peu trop là. Amanda Sowell, une amie de longue date devenue ma petite-amie par la suite. J'adore cette fille, belle - avec de beaux yeux marrons pétillants, de jolis longs cheveux marrons - mais aussi intelligente - c'est une philosophe, une poète exceptionnelle, elle est excellente partout - sans oublier drôle - je me sentais toujours bien avec elle, on se taquinais beaucoup, on comprenait toujours nos blagues respectives - je ne l'oublierai jamais. Amis depuis l'âge de 10 ans, on a découvert que l'on éprouvait plus que de l'amitié vers 15 ans après un baiser inattendu dans mon jardin - je ne sais pas ce qui m'avais prit d'ailleurs - ce fut elle mon premier baiser. Après on est sortit ensemble pendant 2 ans, ce fut une période merveilleuse de ma vie, mais...malheureusement, cette belle vie à Saint-Louis ne dura pas longtemps, tout s'est effondré un 21 Juillet alors que j'avais 17 ans.
Chapitre 4 - La grande faucheuse frappe.Ce soir là, je restais pétrifié en voyant tous ces policiers autour de ma maison, certains y étaient rentré. Les voisins étaient sortis de leur maisons, et l'un d'entre eux lorsqu'il me vit, fit une tête que je n’oublierait jamais. Un regard inquiet, triste, comme si il voulait me dire quelque chose qu'il n'arriverait pas à me dire, un regard plein de tristesse, probablement d'avantage à mon égard. Je me décidais enfin à avancer, j'avais compris, je le refusais mais j'avais comprit. Quelque chose de grave était arrivé. Je me suis alors mit à courir vers les policiers, des larmes commençaient à tomber de mes yeux et à couler sur mon visage. J'avais peur et de la tristesse remontait en moi, de l'inquiétude, de la crainte, je ne sais comment décrire ce que je ressentais à ce moment là. Je courais, et soudain un policier m’attrapa, me disant que je ne pouvais passer. Je criais alors que j'habitais ici, il me regarda, et lui aussi me fit une tête qui me fit m'imaginer les pires choses imaginables. Alors que je m'effondrais, n'arrivant plus à parler, me demandant si ma famille était toujours vivante, je me suis décidé à entrer dans ma maison, pour voir si...ils étaient toujours là.
Je réussi à me dégager du policier, à passer le filet de sécurité et à franchir la porte d'entrée. Plus j'avançais, plus je redoutais ce que j'allais voir, et là...dans la cuisine en tournant la tête, je vis ma mère au sol, totalement...je ne sais que dire...déchiquetée...oui c'est cela, mais surtout morte. D'un coup, quelqu'un m’attrapa, ce fut un collègue et un ami de mon père au FBI, il m'amena avec lui en disant que ça allait aller, mais je ne le croyais pas. Après avoir vu ma mère je lui est demandé en hurlant où se trouvait mon père et mon frère. Il n'arriva pas à me répondre et alors je su ce qu'il c'était passé. Patrick, tel était son nom, m'amena alors chez lui, il me mit sur le canapé et me dit de dormir. Mais moi je ne voulais pas, je voulais les revoir...ma famille. Je n'avais effectivement pas dormi de la nuit...comment aurai-je pu? J'avais cette image de ma mère baignant dans son sang, méconnaissable, morte, revenant sans cesse dans mon esprit. Je ne savais pas ce qui était arrivé aux autres membres de ma famille, mais je m'en doutais...
Ils étaient morts. Ils étaient morts. Ils étaient morts. Non, je ne pouvais y croire, mais cela était bien vrai. Assassinés sauvagement, d'une manière barbare, violente, personne n'arrivait à comprendre comment de tels meurtres pouvaient être possibles. La nouvelle s'était rependue, et mon téléphone grouillait d'appels manqués, de sms demandant de rappeler, ou alors me demandant comment j'allais. Mais je n'étais plus moi-même, j'avais perdu une partie de moi-même, j'avais perdu mon père, ma mère, mon frère, je n'avais plus rien. De sombres pensées envahirent mon esprit. Si j'avais été là, j'aurais pu faire quelque chose, ou au moins j'aurais pu mourir avec eux. J'avais été très affecté par ce qu'il s'était passé, et en fait...j'ai tenté un certain nombre de fois...de me...me...de les rejoindre. Le collègue de mon père fut à ce moment là ce qui m'arriva de mieux, sans lui, je serai aussi mort, et je serai sans doute encore aujourd'hui dans un bien triste état.
Fini le lycée où j'étais à ce moment là, fini les amis, fini tout, je ne voulais plus voir personne, je ne voulais plus sortir, je ne voulais plus rien faire. Le collègue de mon père qui avait eu le frère de ce dernier, mon oncle au téléphone, pensa que c'était une bonne idée de m'envoyer avec lui, avec mon oncle et ma tante. Ainsi quelques jours après, ils sont venus me chercher et m'amenèrent chez eux en Californie dans la ville de Beacon Hills.
Chapitre 5 - Seconde Chance.On ne peut pas dire que j'y fus très opposé, en fait non, j'étais plutôt content. Je voulais quitter cette ville, m'en aller le plus loin possible, je voulais essayer d'oublier, et rester ne m'y aiderai pas. Je devais tout quitter...tout...absolument tout. Et puis de toute manière je n'avais pas le choix, je n'avais pas d'autres parents proches à Saint-Louis, et le premier à se proposer de me garder fut le frère de mon père: Francis. Quand je suis parti, je n'avais dit au revoir à personne, ma douleur était trop forte, je ne voulais pas que l'on me voit. J'ai bien regretté ceci après, mais que voulez vous, je ne me sentais pas bien du tout.
Une fois arrivé à Beacon Hills chez mon Oncle Frank et ma Tante Linda, j'étais toujours bouleversé, ils m'installèrent dans leur chambre d'ami et me laissèrent le temps qu'il me fallait. J'ai passé quelques jours avec eux et d'autres membres de la famille venus pour se retrouver dans un tel moment, tous étaient tristes, abattus, mais pas autant que je l'étais. Ils faisaient tous un effort pour moi, je le sentais, essayant de se montrer fort et de me réconforter. J'avais perdu ma joie de vivre. Quelques semaines passèrent et l'on ne pouvait toujours pas enterrer mes parents et mon frère tant les enquêteurs ignoraient ce qui avait causé leur mort. Plus le temps passait, plus à ma tristesse se rajoutait de la colère. Envers moi-même, envers les enquêteurs, et surtout envers le tueur. J'avais envie de lui faire payer ce qu'il avait fait, je voulais le faire souffrir si jamais je lui mettais la main dessus. Une colère noire naissait, je haïssais tout autour de moi.
Finalement, il me fallu un bon mois pour être capable de sortir enfin. J'étais toujours très mal, mais j'allais un peu mieux, alors mon Oncle trouva que c'était le bon moment pour m'inscrire au Lycée de Beacon Hills pour y faire ma dernière année. J'ai eu beaucoup de mal à me décider à y aller le jour de la rentrée, mais il le fallait, je devais tout de même penser à mon avenir, et autant vous dire que la seule chose que je voulais au départ, c'était être seul. Pendant les cours, je me mettais tranquillement dans mon coin seul, on tentait de m'approcher mais disons que je n'étais pas très bavard contrairement à mon habitude. Peut-être que mon mal être se sentait, les gens se montraient malgré tout compréhensifs avec moi...enfin pour la plupart. Mais les choses se sont améliorées petit à petit, je retrouvais ma joie de vivre, je ME retrouvais.
Cependant, j'ignorais où j'avais mit les pieds, et retrouvant mes habitudes je me suis bien entendu renseigné sur la ville de Beacon Hills et j'ai découvert des choses étranges...des séries meurtres bizarres, des événements étranges, des rumeurs presque surnaturelles. En fait, malgré tout ce que j'entendais ou découvrais dans mes recherches, je continuais...parce que comme cela je me sentais proche de mon père...
Malgré tout, je gardais également en tête l'idée de découvrir qui avait tué mon père, ma mère et mon frère, car les enquêteurs eux ne semblaient avoir toujours aucune piste. Ma tristesse et ma colère disparaissaient petit à petit, mais je n'oubliais pas tout cela, et j'étais alors bien décodé de découvrir non seulement ce qu'il se passe dans cette ville de Beacon Hills, mais aussi de savoir ce qui était arrivé à ma famille. Étrangement ce fut le cas, ce pressentiment se révéla exact. L'année qui allait s'en suivre allait se révéler capitale.
Chapitre 6 - Une année de turbulencesUne nouvelle année scolaire débuta en ce mois de Septembre 2014, au départ j'avais l'intention de rester dans mon coin, j'étais encore très affecté par les morts de mon père, de ma mère, et de mon frère. Rien ne serait plus jamais comme avant, j'en étais persuadé. En ce début d'année je restais dans mon coin, fuyant les foules, évitant toute discussion, je voulais rester seul. Mais, cela ne fut pas le cas, malgré moi un autre garçon tenta de faire connaissance avec moi...j'essayais de le fuir, de l'ignorer, parfois même je me montrais désagréable. Mais jamais il n'a renoncé à briser cette forteresse que je m'étais construite. Ce garçon: Stiles Stilinski. Il a réussi à me donner le goût à la vie, il a réussi à me redonner une joie de vivre que j'avais perdu, je lui serai toujours reconnaissant pour le sursis qu'il m'a donné. Avec lui, s'est enclenché une dynamique, pendant quelques temps je me sentais de nouveau bien. Tout semblait aller mieux. Nous nous entendions bien, il est alors devenu mon meilleur ami.
En parallèle je voyais un psy, il m'a beaucoup aidé, j'aimerais bien savoir ce qu'il est devenu, il a beaucoup joué dans mon rétablissement lui aussi. Petit à petit, j'ai recommencé à avoir des amis, je suis même retombé amoureux, ce qui m'a permis d'aller encore mieux. Mais avec le temps, je ne saurais dire si mes sentiments sont restés les mêmes. Je ne sais pas, nous verrons bien, je ne sais prédire l'avenir. Tout semblait aller mieux, mais il me restait en tête cette envie de connaître la vérité. La vérité sur les assassins qui ont gâché ma vie, la vérité sur cette ville si mystérieuse. Alors je me suis mit à jouer aux détectives, j'ai cherché des informations sur toutes ces rumeurs, ces événements étranges...là j'ai trouvé Jayden Miller, un autre lycéen qui avait lui aussi des soupçons sur l'existence du surnaturel à Beacon Hills. Ensemble, nous avons décidé de mener l'enquête, et nous sommes devenus amis. Jayden, c'est aussi grâce à lui que j'ai pu découvrir la vérité, je suis heureux de l'avoir connu. Qui sait, un jour peut-être nous reverrons-nous. Il y a encore beaucoup de personnes qui ont compté pour moi lors de cette période, Rose, Stacey, Bambi,...je n'arriverais pas à tous les citer. Mais, je sais que je peux leur dire merci, merci pour cette petite parenthèse dans ma vie, cette petite parenthèse de bonheur dans mon malheur.
Mais vite tout cela s'est effondré, j'ai découvert pour l'existence des créatures surnaturelles, cela m'a fait un choc...et renforcé l'une de mes pensées: des loups-garous étaient à l'origine des meurtres qui ont touché ma famille. Puis, grâce à un homme, un Colonel de l'armée, Anthony Bradford, quelqu'un de mystérieux, un chasseur, j'ignore ce qu'il est devenu, mais il m'a ouvert les yeux, il m'a permis de m'affirmer. Cet homme m'a donné le nom des deux assassins de mes parents. Tout s'effondrait autour de moi, j'ignorais ce que je devais faire, l'année scolaire passa, mais ce que les autres voyaient de moi n'était qu'une façade, une simple façade. Je donnais l'impression d'être redevenu joyeux...mais en réalité mon cœur est en plein tourment. Finalement après des examens réussis...j'ai décidé de partir, de tout plaquer, je n'ai rien dit à personne...la vengeance m’appelait.
Chapitre 7 - Traque infernale11 mois. J'ai tout quitté pendant 11 mois. 11 longs mois de traque, interminables mois où j'ai tout vécu. Je les traquais, ces assassins...ceux qui ont détruit ma vie. Ceux qui les ont tué, ceux que j'aimais. Ce fut difficile, au départ j'ai suivi une formation que m'a donné Bradford, il m'a entraîné, j'ai souffert, j'en ai bavé, oh oui. Mais je voulais devenir comme lui, je voulais être un chasseur...au moins pour cette fois. Il m'a gardé près de lui pendant 3 mois, j'ai appris beaucoup de choses, j'ai appris à me battre, à traquer...mais j'étais loin d'être un excellent chasseur. Le Colonel Bradford est vite devenu une sorte de père pour moi, j'avais confiance en lui, et de plus en plus je me rapprochais de lui. Mais que s'est-il passé? Vous vous le demandez hein? Si je n'ai eu que 3 mois de formation c'est parce que les Bradford ont été prit en tenaille, on a tenté de les éliminer. Des chasseurs rivaux, des trahisons de l'intérieur...tout s'effondrait autour d'eux. Le Colonel n'avait plus vraiment le temps de s'occuper de moi...je le comprenais...mais surtout il semblait vouloir me protéger de ça. Il me donna de quoi partir, un véhicule, assez d'argent pour tenir un an, au passage je n'avais jamais vu autant d'argent de ma vie, et des armes. Alors, il m'encouragea à me lancer dans ma traque, me donnant les dernières indications dont j'avais besoin pour savoir où commencer à chercher.
C'est au beau milieu du mois de Septembre que j'ai donc commencé ma traque...à l'heure où j'aurais du commencer ma première année universitaire. Cela ne m'importait guère à ce moment là, ma vie était de toute manière gâchée, je voulais simplement que justice soit faite. Alors, aucun remords, je me lançais dans une longue traque de 8 mois. Ce fut une période assez particulière de ma vie, très enrichissante, j'étais seul pendant ces 8 mois. Je vivais comme je le pouvais, à la manière d'un nomade. Je parcourais le pays, ville après ville, je suivais leurs trace, j'utilisais parfois des méthodes illégales pour arriver à mes fins. Ces 8 mois m'ont bien changé, je ne suis plus resté le même après ça. Enfin, ces 8 mois se sont écoulés, je dormais souvent à la belle étoile, et oui, malgré l'argent que m'avait donné Bradford, je ne voulais pas le gâcher ainsi. J'en avais besoin pour des choses plus importantes...essence, armes,...bref. Finalement je suis arrivé à mon but, j'ai réussi à retrouver les deux loups-garous que je cherchais dans les Rocheuses. Alors, j'ai mis en place un fin stratagème pour les attirer et les éliminer. Je ne vous raconterai pas ce qu'il s'est passé...je préfère garder cela pour moi...mais ils sont morts. Enfin, j'ai eu ce que je voulais. Mais sachez une chose...tuer n'est pas simple, lorsque l'on tue, on ne peut plus revenir en arrière.
Chapitre 8 - Nouvelle Vie, nouvelle parenthèseJ'ai pris pas mal de temps pour réfléchir après ces 11 mois, sur ce que j'allais faire maintenant que j'avais eu ma vengeance, sur ce que j'allais devenir, sur la personne que je devenais. Finalement j'ai décidé de me rendre à New York, de là-bas j'ai donné des nouvelles de vie, les premières, à mon Oncle et à ma Tante qui avaient du se faire un sang d'encre...je suis désolé pour ça...oui tellement désolé...mais je n'en pouvais plus de tout ça. Je devais partir et faire ce que j'avais à faire. L'argent que m'avais donné Bradford, il m'en restait...alors j'ai décidé de prendre deux résolutions. La première me trouver un job, et j'ai cumulé un emploi de prof particulier d'histoire pour des collégiens ou lycéens en postant des annonces et un travail de photographe. Photographe? Vous vous y attendiez pas n'es-ce pas? Et bien en fait j'ai vite découvert que j'aimais la photographie...enfin peut-être que c'était ces mois particuliers de ma vie qui m'en avaient donné l'envie...allez savoir. Bref, j'ai découvert que j'étais plutôt doué et que ça me permettait d’exprimer ma créativité. J'ai fait ça pendant 1 an encore, et depuis mon départ 2 ans se sont écoulés.
A New York j'ai réussi à me débrouiller pour avoir un petit studio, c'est rapidement devenu mon chez moi, c'était agréable...peut-être que je commençais enfin à tourner la page. Tout s'enchaînait ensuite, j'ai réussi à me remotiver pour faire des études, et j'ai pu intégrer une Université à New York en parallèle où je faisais des études d'histoire. Oui, même si j'ai changé, je dois avouer que j'ai encore gardé certaines habitudes. J'étais bien à New York, j'étais tranquille, je m'épanouissais, je commençais à oublier mes malheurs, à ce moment là je me disais que je pourrais y rester pour le restant de mes jours. Malheureusement, il fallait que l'on me gâche à nouveau mon bonheur. Un soir, alors que je tentais de reprendre mes habitudes, j'étais parti camper dans une forêt dans l'Etat de New York, ce pour un bon week-end. C'est là que j'ai de nouveau aperçu des loups-garous ou plutôt un loup-garou, mais là il s'en prenait à un autre campeur, je l'avais entendu hurler de terreur...me rappelant la triste réalité. Des créatures dangereuses rodaient dans le monde...et moi je n'avais pensé qu'à les oublier. C'est tout naturellement sans me poser la moindre question que j'ai foncé en direction des cris, un campeur se faisait attaquer par un loup-garou...j'ai réussi à le faire fuir mais l'homme avait été mordu.
A ce moment là, une grande responsabilité m'incombait...elle me pesait, m'écrasait...devais-je laisser cet homme ainsi? Avec un fardeau qu'il ne pourrait peut-être pas tenir? Le Colonel Bradford, je m'en rappelais, m'avais bien apprit ce qu'il y avait à savoir sur les loups et les morsures...et j'en étais certain, cet homme allait se transformer. Avant...je n'aurais jamais fait ce que j'ai fais...j'aurais essayé de trouver une solution...mais là...je n'étais plus le même. Alors j'ai fait ce que je devais faire. Je l'ai tué. Mais je me suis aussi juré de traquer le loup-garou qui lui avait fait ça tout de suite après. J'ai réussi à le rattraper, et lui aussi fut à son tour tué. Que m'arrivait-il...étais-je devenu un tueur? C'était ça ce que j'étais devenu? Ces questions ont trotté et trottent encore dans ma tête...mais après cet événement j'ai tout de même décidé de rester à New York encore un peu, au moins le temps de terminer ma première année d'histoire.
Chapitre 9 - Retour partielMon année universitaire achevée, j'ai alors décidé de retourner en Californie, je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans ma tête le jour où j'ai décidé ça, j'ai eu comme envie de retourner là-bas...retourner là-bas peut-être dans l'espoir qu'en y retournant je mettrais fin à toute cette histoire. J'ai essayé de transférer mon dossier à l'UCLA pour y passer ma deuxième année en histoire, j'ai décidé de quitter mon studio de New York, pour un autre Studio à Los Angeles cette-fois ci. J'appréhende beaucoup ce retour, cela ne fait qu'un mois que je suis revenu, je prépare mon retour. Je n'ai pas encore eu le courage, ni la force d'aller à Beacon Hills, retrouver ceux qui j'y avais laissé...et peut-être que j'allais en retrouver là-bas à Los Angeles...qui sait.
En tout cas une chose est sûre, j'ai un travail à terminer ici...je le sens. Je dois mettre un point final à cette page surnaturelle de ma vie, et c'est ici que je le ferais. Quand se sera fait...alors ma vie pourra non pas redevenir comme avant...j'ai pris conscience que c'était impossible...mais juste s'améliorer.
votre futur
Je ne sais pas vraiment ce que j'aimerais pour mon futur, ce que j'aimerais faire, ce que j'aimerais avoir. Je sais simplement que mon seul souhait serait de m'éloigner du surnaturel, d'y mettre un terme, de rependre une nouvelle vie. Si dans cette vie je deviens prof d'histoire, historien ou photographe même, tant mieux, j'en serais heureux. Si dans cette vie, j'ai droit à une famille, tant mieux. Mais même si je n'ai rien de tout ça, je souhaite au moins pouvoir tout recommencer.
références
pseudo/prénom: K.
✧ age: 19 ans
✧ fréquence de connexion: souvent^^
✧ avatar: Logan Lerman
✧ ce personnage est: inventé
✧ où nous avez-vous connu? J'étais déjà ici :)
✧ le mot de la fin: patience