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Dim 5 Oct - 14:55





Azraël Kalyos Lachlan  

« L’amour est un poison. Un poison certes délicieux, mais qui n’en est pas moins mortel. »


caractère


fiche by vintage love.

Azraël Kalyos Lachlan

naissance: le 01/12/1992 à Salem, Oregon (Etats-Unis)
nationalité: Américaine
groupe: Witches
avatar: ft. Kit Harington


Azraël ; Je ne crois pas que ce prénom m’ait été donné par un pur hasard. On considère, dans certaines religions hébraïques, sikhes ou musulmanes, qu’il est l’emblème même de l’Ange de la Mort. Dans la partie juive, c’est une référence au Mal incarné plutôt qu’à la notion de la Mort en elle-même. D’autres disent encore qu’il s’agirait-là d’un ancien Archange devenu un Ange déchu après avoir succombé à la tentation du Malin, ce qui correspondrait à l’histoire de Lucifer dans la religion chrétienne. Quant à Kalyos, ce serait la déformation masculine du prénom « Calliopée », devenue « Kalyopée » par moment. Elle était la Muse de la Poésie épique et de l’Eloquence, fille de Zeus et Mnémosyne dans la mythologie grecque. Quoiqu’il en soit, j’ai toujours préféré mon premier prénom, donné par mon paternel. Cela me correspond assez, je crois.

D’aussi loin que ma mémoire me le permet, j’ai toujours été un enfant respectueux mais distant avec les autres. Je veillais au bien-être de ma soeur et de ma mère avant le mien, soucieux de ce qu’il pouvait leur être fait en mon absence – souvent involontaire. Cependant, j’étais aussi fait d’une colère hors norme et d’une animosité envers mon vieux que je qualifierais d’inhumaines. Je le haïssais ; c’était viscéral. Encore aujourd’hui, c’est le cas. Chaque parcelle de mon être ne se priverait pas de le détruire. Ce serait là une satisfaction intense de ma part, même si je sais que cela signerait ma propre perte et cela à tout jamais.

L’amour ? Je ne le connais pas vraiment. Enfin, celui d’une mère partie trop tôt ou d’une soeur dépendante de moi, trop fragile pour réussir à rester vivante sans moi à ses côtés. Pour le reste, je ne crois pas avoir pu un jour aimer quelqu’un et que cela soit réciproque. J’ai peur de ma propre colère ; de cette déception amère et de la perte de l’autre, ce qui me conduirait probablement à perdre le peur d’humanité qu’il me reste.

J’ai toujours été du genre solitaire, malgré ma condition. Je n’aime pas m’attacher aux autres – j’en suis incapable à dire vrai. Ou plutôt, j’essaie de me convaincre que je ne peux pas m’amouracher ou me lier à une tierce personne. Parce que tout ce que je touche finit par se faner, totalement, éperdument. Je suis un autodestructeur, dirais-je. Celui qui ne connaît que l’égoïsme et la survie. Je ne fuis pas le danger, je le contourne. Parce que le prédateur, c’est moi. Et moi seul.


histoire

" C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. "
« Je me souviens très bien du petit Azraël. » expliquait-elle, d’une voix un peu confuse. « Il est le genre de petit garçon dont on n’oublie pas facilement le visage.. » reprit-elle, assurément. Madame Callaway, professeur de maternel, avait toujours été très attentive au comportement de ses jeunes élèves. Elle les suivait à la trace, même plus âgés, jusqu’à ce qu’ils quittent le bâtiment scolaire. « Il avait un regard plutôt sombre. On le sentait malheureux. Il ne jouait pas avec les autres, à la récréation. Il préférait s’occuper de sa sœur cadette, en la surveillant. » confiait-elle, mélancolique de ces deux visages qui manquaient à l’appel depuis des années déjà. Les marques de son vieillissement étaient présentes sur son doux visage. Les rides s’étaient greffées, comme pour rendre visible les journées qui défilaient. La dame âgée se renfrogna dans son canapé verdoyant. Elle remit ses lunettes en place, puis replaça une mèche de cheveux rebelle à son chignon parfait. On remarquait très visiblement les traits de son expression qui réprimandait cette amertume profonde. Elle redressa alors la tête, timidement, esquissant un sourire sonnant bien trop faux. « Pauvres enfants. Une mère dépressive, battue. Un père alcoolique, violent et méchant. » elle semblait désorientée. Véritablement. « Pauvres enfants… » redit-elle, encore une fois, saisissant toute la tristesse dont elle était capable pour ces doux élèves. Ses yeux bruns inspiraient à l’océan du large, celui que le petit garçon ne visionnait que dans ses rêveries lointaines. « Je n’oublierai jamais ce regard mort. Mais encore moins les marques qu’il avait dans le dos… » finit-elle par murmurer, dans une fébrile parole. Elle tremblait. L’horreur se lisait dans ses yeux. Machinalement, sa main se porta à sa bouche, comme pour étouffer un cri. Pourtant, le silence régnait. Son époux, homme sage et avisé, resta en face d’elle. Stupéfait. Le temps ne semblait pas effacer la détresse impuissante de sa femme, jolie blonde teintée de grisâtres cheveux. Elle s’en voulait de n’avoir jamais agi, par crainte d’Orion Lachlan, père des deux enfants. Personne n’osait jamais prétendre le défier. C’était un fou, littéralement.

Je me souviens. Maman ne souriait jamais, en présence d’Orion. Au contraire, elle passait le plus clair de son temps à rester droite, sans bouger, en espérant vivement qu’il ne deviendrait pas violent. Aucune émotion ne se lisait sur son visage. Jamais. Pas lorsqu’il se trouvait à ses côtés. Je le haïssais de rendre une lumière aussi terne. Celle qui réchauffait mon cœur et séchait mes pleurs se retrouvait comme morte. Elle appelait au secours. Son cœur, surtout. Tous les jours. Il restait sans amour de la part de cet être infecte. Souvent, alors, lors des retours d’Orion à la maison, bouteille vidée à la main, je prenais Esperanza et je l’emmenais dehors. Je voulais qu’elle soit loin de tout ça. Il ne fallait pas qu’elle se rende compte de la réalité. « Pourquoi Maman elle pleure ? C’est Papa, hein ? » Je lui souriais, doucement, lui caressant le visage. J’évitais de lui répondre, préférant la protéger de la réalité. Je suis persuadé que, malgré tout, elle a toujours su. Elle savait ce qu’on risquait en restant aux côtés d’Orion. Je la regardais, lorsqu’elle me fixait avec ses grands yeux bleus interrogateurs. C’était perturbant à souhait. Cependant, je restais stoïque pour ne pas l’inquiéter. Hélas, comme beaucoup d’autres fois, j’ai entendu les cris. Elle aussi. « Orion, lâche-moi ! » dit-elle, en hurlant à plein poumon. Rosalia, jeune Italienne éperdue d’un Irlandais vivant en Amérique, avait le destin de mille autres. Toutefois, je n’imaginais pas que les « géniteurs » pouvaient être aussi violents. On nous répétait, à l’école, d’en parler. Pourtant, ma bouche restait cousue. Peut-être que Esperanza pouvait se libérer du poids pesant de la maison. Je le lui souhaitai. « Espèce de salxpe ! Tu croyais quoi ? Que j’allais te laisser tranquille ? Tu es bien cxnne ma parole ! » Je sentis que cela dégénérait. J’entendais les pleurs dissimulés de Maman. Je me retournai alors vers ma cadette, visiblement inquiète. « Cours chez Lisbeth, Esperanza ! Vite ! Et ne te retourne pas. » lui dis-je rapidement, en l’attrapant par le bras, avant de m’enfuir du côté opposé, en direction de la maison. Il fallait que ça s’arrête, peu importe le prix que cela me coûterait. « Azraël ! » Je jetai un œil en arrière. Les larmes perlaient à grosses gouttes, mais elle finit par m’obéir et à s’enfuir, en toute hâte, en direction de la voisine, au courant de la situation désastreuse. Une fois devant la poignée, je fus essoufflé. Tentant de reprendre ma respiration, je ne pus passer à côté de la conversation houleuse, qui ne dura qu’une phrase. « Tu lui as fait un enfant, à cette autre femme, Orion. Alors assume-le maintenant. Fous-moi la paix, compris ? » Hélas, j’entendis le coup violent du verre se briser, après un cri d’effroi. J’entrai, fou furieux, dans la pièce. Du haut de mes dix ans, je tenais déjà tête à Orion. Ou du moins, je ne baissais pas les yeux. Lorsque je vis Maman à terre, sur le sol dur et froid de la pièce, ensanglantée, je me jetai auprès d’elle. « Qu’est-ce que tu lui as fait ? » hurlai-je, en pleurant à moitié. Elle était sévèrement amochée. Son corps, si fluet, ne supportait que trop mal les coups infligés. Toutefois, on pouvait en dire autant du mien, à l’époque. Orion me fixa alors, avant de détacher la fameuse ceinture. « P’tit cxn ! » cracha-t-il, avant de m’attraper par le bras. Comme je le pressentis, il m’envoya valser dans le décor, avant de me faire lui tourner le dos. Une fois de plus, j’eus droit à l’habituel supplice qu’il m’infligeait. Je retenais mes cris, alors que les larmes s’écrasaient par terre. Une fois qu’il eut terminé, que mon sang coulait sur le sol, le dos ensanglanté, je me redressai tant bien que mal, essuyant mes larmes en vain, pour me diriger vers Maman, restée au sol. Je m’assis à ses côtés. « Mon bébé… je… désolée… je t’aime, mon cœur. » Elle me tendit sa main, et je l’attrapai doucement, continuant de pleurer à chaudes larmes. Elle se redressa et nettoya le sol. Esperanza revint, une heure après. Lisbeth était avec elle, bien entendu. Esperanza se jeta à mon cou. « Oh…Az’… J’ai eu si peur… Mais, pourquoi tu as des marques dans le dos ? » Je lui souris, doucement, en lui prenant les mains. « Tu viens ? On va jouer. » dis-je, pour faire diversion. Elle hocha la tête, devant mon silence. Puis, une heure après, Maman se pencha vers nous. « Les enfants, il faut dormir maintenant. Allez vous préparer. » nous nous relevâmes, en lui souriant, avant de revenir dans la chambrée où elle aida Esperanza. « Je vais rendre visite à une amie, ce soir. Vous restez sages. Je compte sur vous deux. » dit-elle, en ajoutant un clin d’œil. Son parfum m’enivra, et je me blottis contre elle, alors qu’elle embrassa mon front délicatement, passant aussi sa main dans mon dos et sur mes cheveux. « Tu promets de revenir, hein ? » demandai-je, anxieux à l’idée qu’elle nous abandonne. Esperanza, curieuse et peureuse, regarda Maman elle aussi. Son sourire blanc nous rassura et, de sa voix cristalline, elle nous le confirma. « Promis, mes amours. » Puis, elle disparut. Ce fut la dernière fois que je la vis. Le dernier bisou. Le dernier câlin. La dernière fois que son parfum me rassurait…


" Les démons restent en enfer ? Ils n’ont pas l’air au courant. "
3 h 37
Parfois, écrire, c’est plus facile que de poser des mots à haute voix. Parce qu’on risque de s’embrouiller ou de ne pas avoir assez de temps pour préparer un discours bien tourné. Je pense que cela a joué un rôle sur ma décision de ne pas parler, ce jour-là. Les sanglots restaient au travers de ma gorge, dans un abasourdissement désastreux. Aucune larme ne perlait sur mes joues rosées. Non. C’était à moi d’assumer le rôle du meneur. En posant mes yeux bruns sur Esperanza, je compris que je fis le bon choix. Jamais elle ne supporterait que son aîné s’écroule. Elle n’aurait pas la force de se relever et moi avec, entraîné par une chute calculée. Il fallait donc que je reste debout. C’était primordial. Une nécessité à laquelle je ne pouvais échapper. Je vis ma sœur cadette se décomposer, littéralement, à cette annonce brutale. Ses yeux bleus voyaient les vagues de sa détresse déferler. Sans plus attendre, les chutes n’eurent de cessent de s’écraser inlassablement sur le parquet de bois foncé de notre chambrée. Le parfum avait disparu à jamais. La voix chaude, tendre et sensuelle, la chaleur de ses baisers affectueux sur nos fronts… Tout venait de s’envoler. Lisbeth, notre voisine, était à notre hauteur. Plus encore peut-être à la hauteur de Esperanza. Elle fondit en larmes, elle aussi, en murmurant des « Je suis désolée… ». Pourtant, cela ne rimait à rien d’être dans cet état. Cela ne ramènerait pas celle qui nous avait donné la vie, plusieurs années auparavant. Ses grands yeux verts étaient, malgré le noir, d’une sincérité lumineuse. Lisbeth savait l’Enfer que nous vivions. Toutefois savait-elle, au plus profond d’elle-même, dans quel Enfer allions-nous être jetés ? A cette expression d’effroi, je sus que oui. Esperanza et moi, nous n’étions pas au bout de nos peines. Ma sœur se blottit alors contre moi, en criant de tout son petit corps. Lisbeth se redressa et jugea bon de nous laisser seuls quelques instants. « La vie est injuste. », dit-elle tout bas alors qu’elle se retourna brièvement sur la pas de la porte. Je l’ai fixée, un moment, avant de la regarder disparaître dans la pénombre. Mes yeux se fermèrent. Allait-elle disparaître, elle aussi ? Tôt ou tard, c’était une certitude. Je ne me souviens de plus grand-chose, cette nuit-là, si ce n’est des pleurs incessants de Esperanza, dans son lit. Elle serrait son lapin en peluche, « Dino », qu’elle avait reçu à la maternité. Et moi, ce fut le trou noir. Je ne ressentis qu’un grand vide. Il me pesait et me compressait les poumons. Je manquais cruellement d’oxygène, malgré le vaste espace que comprenait la pièce. Je finis par fermer mes paupières et m’endormir. Ce fut une nuit sans rêve ni cauchemar. Rien d’autre que le vide absolu pour me bercer.

6 h 52
Le lendemain, je me suis éveillé le premier. Le soleil braquait ses premiers rayons. Je ne pus m’empêcher de me redresser, sur la pointe des pieds, et de contempler le spectacle qui s’offrait à moi. Je veillai à ne pas provoquer de bruit sourd, afin que Esperanza puisse bénéficier de derniers instants de sérénité avant de sombrer en Enfer. Parce que, oui, j’étais persuadé que rien n’irait comme il faut désormais. Parce que vivre avec Orion était déjà difficile en soi, mais sans Maman, c’était carrément impossible. Qu’allions-nous devenir, petite sœur, dans les bras de ce monstre abreuvé à la bière, au whisky et à la vodka, … toutes les sortes d’alcool inimaginables, à longueur d’année ? Je frémis un peu. Il n’avait pas intérêt à toucher à un seul cheveu de Esperanza ! Sinon, je le démonte, même du haut de mes dix ans. Cependant, je ne me leurrais pas… Il pouvait me mettre en pièces détachées en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Soudain, je sentis une main frêle se poser sur mon épaule. Je fis un sursaut, en braquant mes yeux sur mon assaillant. « Coucou. » me lança une voix douceâtre et endormie. Je souris. Esperanza s’était réveillée, sans doute à cause de la lumière. Je me tournai alors vers la fenêtre qui m’octroyait la vision de l’aurore. « C’est beau. Tu ne trouves pas ? » dit-elle en regardant par la fenêtre, accoudée sur le rebord, les mains soutenant sa petite tête blonde. Elle ressemblait tellement à Maman que ça en était troublant. Je l’avais toujours enviée pour ses beaux yeux bleus océans et sa chevelure ensoleillée. Mes yeux se perdirent dans la clarté du jour. J’hésitais à lui répondre que plus jamais aucun matin ne serait pareil. Toutefois, je me suis ravisé et j’ai simplement hoché la tête. « Oui, Esperanza. C’est très beau. » lâchai-je dans un souffle, comme pour m’en débarrasser définitivement. Je vis Esperanza alors se frotter les yeux. Les larmes lui montaient. Je pense qu’elle savait ce que nous allions vivre d’ici peu. Au fond d’elle, malgré son jeune âge, elle était assez grande pour le savoir et le comprendre. Doucement alors, je la pris contre moi. Je me suis mise à la serrer très fort contre moi. Elle a pleuré en s’accrochant à mes vêtements. « Promets-moi qu’on sera toujours les deux, Azraël. Promets-le-moi ! » cria-t-elle presque, à la fin, en frappant légèrement mon torse de petit garçon. Je fermai les yeux. « Je te le promets. » Je me retins de pleurer, une nouvelle fois. Il fallait que je sois suffisamment fort pour nous deux. Sans quoi, nous allions tout bonnement craquer.

8 h 17
Dans un bruit assourdissant, des sirènes retentirent au sein de la ville, non loin de là où nous habitions. Cela me fit sursauter. Esperanza, qui était dans le même lit que moi avec sa peluche, Dino, la serra d’avantage et me fixa nerveusement. Plus les secondes défilaient, plus on sentait que les sirènes se dirigeaient dans notre direction. En effet, en y jetant un coup d’œil par la fenêtre, j’aperçus une voiture de police digne des séries télévisées américaines. Je regardai ma cadette, effrayée. « Reste là. Je reviens. » Je décidai alors de descendre les marches de l’escalier. De là, j’entendis la voix de Lisbeth répondre à la porte. Elle avait passé la nuit sur le canapé. Toutefois, elle était déjà bien habillée et coiffée. D’abord, je ne compris pas grand-chose. Alors je descendis les marches encore un peu, jusqu’à ce que je puisse discerner des mots. « Oui, c’est confirmé. Orion a violé et tué une femme enceinte de huit mois au Rush, après avoir ingurgité trop d’alcool. » Lisbeth recule et finit par tomber sur le sol, de surprise ou de stupeur. Quant à moi, je me redressai et je remontai aussi vite que possible les marches. Bien entendu, mes pas se firent entendre bruyamment et Lisbeth se retourna, m’ayant aperçu maladroitement, malgré sa main sur la bouche. « Azraël ! », lâcha-t-elle. Mais il fut bel et bien trop tard. Mes oreilles avaient tout entendu. Absolument tout. Orion était un meurtrier, doublé d’un enfoiré. Pour ce crime, il fut inculpé à perpétuité. Personnellement, j’aurais demandé la peine de mort. D’autant que, j’étais intimement convaincu que la mort de Maman n’était pas accidentelle, comme ce fut présumé. Par manque de preuve, la police ne peut jamais réellement savoir. Cependant, j’étais persuadé qu’il était bel et bien celui qui l’avait tuée, et qui avait camouflé cet acte monstrueux en accident.

L’enterrement
Nous y étions. Trois jours s’étaient écoulés depuis cette nuit d’horreur et ce matin glacial. Esperanza refusait de parler, elle aussi. Le traumatisme qu’elle subissait semblait plus grave encore que cela. Je connaissais ma cadette comme si je fusse son propre père. Jamais encore son sourire ne s’était éteint de la sorte ; le mien n’existait plus depuis de nombreux mois. Ses yeux bleus ne respiraient plus la joie de vivre. Cette vision me fit particulièrement souffrir. Esperanza et Maman étaient les deux seules personnes que j’affectionnais. On venait d’arracher la vie à l’une, dans une brutalité déconcertante, et on octroyait à la seconde de ne plus ressembler qu’à une loque. Elle portait une robe noire, en signe de deuil, et je portais des vêtements foncés, plus classes qu’à l’ordinaire. Nous avions déménagé quelques affaires chez Lisbeth, la voisine, qui s’occupait de nous en attendant le verdict des services sociaux. Nous partîmes avec elle, dans une espèce de fourgonnette rouillée. Puis, je vis la somptueuse église qui m’inspirait la mort.  Je baissai aussitôt les yeux pour me diriger vers son entrée en chêne massif, avant de pénétrer dans la salle où les murs étaient recouverts de tableaux majestueux, représentatifs du passage de Jésus, le Christ, sur notre Terre. Je le savais parce que Maman était très croyante ; elle avait la foi en ces choses-là. Finalement, cela ne l’aida pas à rester en vie, ni même à avoir une vie belle comme elle l’aurait tant méritée. Nous nous assîmes au premier rang, Esperanza et moi. Il n’y avait que nous deux de la famille, Orion étant en prison dans l’attente de son jugement. Il n’avait pas demandé à sortir pour l’enterrement de sa femme, je pouvais le garantir. La messe durant une bonne heure, environ. Esperanza se mit à pleurer. Elle déversa des larmes durant toute la messe, et encore après d’ailleurs. Il n’y avait aucun corps dans le cercueil. Il ne l’avait pas retrouvé. Toutefois, sa voiture était écrasée contre un arbre, qui se bordait auprès d’un lac. Le corps devait y sombrer, actuellement. D’un côté, je préférais ceci. Au moins, nous n’aurions pas à devoir nous souvenir d’un corps blême allongé dans un rectangle de bois vernis. Ce jour-là, je compris que Dieu n’existait pas.


" L’enfer c’est de se lever tous les matins et te demander pourquoi t’es là ! "
« Mange, Esperanza, s’il te plaît. » dis-je en tendant la bouchée de légumes verts à ma cadette. Actuellement, notre tante maternelle, Lisa, est devenue notre tutrice légale. Bien entendu, il fallut déménager. Quoi de plus simple que de partir de là où on était pour venir vivre au Texas ? Plus précisément à Jacksonville, dans le compté de Cherokee. Les gens ici sont différents. Un peu plus rustres et ils se regardent dans les yeux. En même temps, la ville n’est pas très grande. Du coup, avec Lisa, nous vivons dans une ferme. Enfin, plutôt une énorme bâtisse agricole. Les champs sont immenses. C’est ainsi que nous avons fait la connaissance de son époux, Erik. Il est grand et il me fait presque peur. J’évite de le fixer dans les yeux. Pourtant, il sourit beaucoup. Cela ressemble plus à un rictus. Je me suis longtemps interrogé sur mes cousins potentiels. Toutefois, Lisa m’a dit qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfants, étant stérile suite à un cancer de la matrice. En outre, ils avaient dû lui retirer de quoi offrir des enfants à son tendre époux. C’est ainsi que Lisa et Erik devinrent nos parents de substitutions. Hélas, Esperanza demeura longuement sous le choc émotionnel de la rupture familiale. Durant six mois, ma sœur cadette refusait de s’alimenter. Je lui tendais des bouchées tous les jours, qu’elle s’efforçait d’avaler pour me faire plaisir. Chaque repas était un combat ; mais je finis par gagner. Au bout de six longs mois, elle recommença à ingurgiter de la nourriture. Il fallut six mois supplémentaires pour qu’elle prononce enfin une phrase. Son mutisme et son anorexie la rendirent faible et à côté de la réalité. Puis, un jour, alors que nous étions dans les champs – parce qu’il fallait bien que j’aide notre oncle – elle s’avança vers moi et me tira par le bas de mon t-shirt sans manche. Elle me montra un papillon du doigt. « On a de la chance de vivre ici. » finit-elle par dire. Un an après un silence mortuaire, elle parlait enfin. Je n’étais pas d’une nature bavarde, donc mon propre mutisme me paraissait censé, contrairement à celui de ma cadette. Je lui souris, tendrement. « Oui. En plus, Erik et Lisa s’occupent bien de nous. Tu ne trouves pas ? » demandai-je gentiment, en gardant les yeux fixés sur le petit papillon éphémère qui pivotait sous nos yeux. Je vis le visage de Esperanza se diriger vers le mien. Elle me sourit et hocha la tête. Puis nous regardâmes l’être aux couleurs chaudes s’envoler dans tous les sens. Nous avons éclaté de rire, sans raison. J’ai pensé qu’elle était heureuse, pour la première fois en un an.

« Eh oh, mais tu es cinglé ! » s’écria brusquement Jared, un garçon plus baraqué que moi. Je le fixais, les points serrés. Le droit me brûlait, à cause de la douleur. Toutefois, son nez rouge justifiait bien une telle sensation. Avec mon regard sombre, plus froid encore qu’à l’ordinaire, il recula d’un pas. Je mesurais une tête de moins que lui et il devait avoir le double de mon poids, et en muscle de prime. Toutefois, je refusais de me laisser démolir par un garçon comme lui. « Emmxrde encore une fois ma sœur, et je te jure que je ne me contenterai pas d’un poing la prochaine fois. » lançais-je, d’une voix grave et glacée. Il ne fallait pas embêter ma sœur, surtout pas. Esperanza était la prunelle de mes yeux. A cette époque, j’étais âgé de 15 ans. Elle n’en avait que treize. Je grinçai des dents et je vis défiler à toute vitesse les gosses qui s’amusaient à la tourmenter. Jared me fusilla du regard mais la douleur l’empêcha de répliquer d’une manière ou d’une autre. Il fila, lui aussi, sans demander son reste. Après un instant, je me retournai vers Esperanza, assise sur le sol, qui versait des larmes à grosses gouttes. « Ca va, mon ange ? » lui dis-je en me mettant à sa hauteur. Son regard larmoyant me scruta et elle hocha la tête, avant de se redresser. Je lui ramassai Dino et le lui tendis, avant de prendre la direction de la maison familiale où nous habitions. Ce n’était pas la première ni la dernière fois qu’il me fallait défendre ma cadette. J’étais prêt à tout pour parvenir à la protéger.


" La famille est un lieu où tout le monde vous aime, peu importe comment vous êtes, ils vous acceptent pour qui vous êtes. "
« Azraël, non ! Tu n’as pas le droit de me faire ça ! » hurlait une jeune femme de seize ans, en frappant le torse d’un homme au regard assombri. Il était loin de son époque fluette où ce corps chétif ne lui permettait pas tellement de rendre de coups assourdissants. C’était moi. Je fus ce morceau d’homme, à l’allure fier et au regard terne. La jeune femme, en face de moi, ne cessait d’hurler ; je vis les larmes qui coulaient le long de ses joues pâles. Ses yeux bleus me dévisageaient avec effroi, pendant que sa crinière blonde balançait dans l’air, de gauche à droite. Elle s’arrêta de frapper, préférant les larmes et le silence. Elle s’effondra contre moi ; je me saisis de ce corps fragile et je le serrai contre mon corps. « Ne me laisse pas, grand frère… je t’en supplie… » exprimait-elle, d’une voix déchirante. Je déposai un baiser sur son front, et nous restâmes enlacés ainsi pendant de nombreuses minutes. Ce fut interminable, mais nécessaire. « Je t’appellerai souvent, Esperanza. Et puis, je reviendrai. » murmurai-je doucement à la personne que j’aimais le plus sur Terre. Hélas, j’étais également celui qui lui procurait une sensation dévastatrice de détresse. J’avais décidé de partir loin du Texas, à seulement dix-huit ans. Bien entendu, aux États-Unis, j’étais encore mineur. Il me fallut donc l’autorisation de ma tante, ce qu’elle fit sans problème. Plusieurs kilomètres allaient nous séparer. Toutefois, je n’imaginais aucune autre solution envisageable afin de poursuivre ma vie. J’avais un rêve, tout bonnement, et il se trouvait que ce soit de devenir agent de terrain dans les forces de l’ordre. Je voulais mener une vie tranquille, loin de tous mes souvenirs d’enfance. Il fallait que je respire, que je me retrouve. Elle resta effondrée longuement, se collant contre moi de toutes ses maigres forces. « Emmène-moi avec toi. Je ne peux pas vivre sans toi... » J’enfouis alors mon visage au creux de son cou et nous restâmes ainsi longtemps, tous les deux. Elle n’eut pas le coeur à me dire au revoir, par la suite. Je la comprenais, évidemment. Cela me fit un mal de chien de la laisser derrière moi. Mais je devais comprendre une partie de mon être que je lui cachais depuis un moment. Cette cicatrise qui me brûlait encore et dont je n’avais parlé à personne, sous peine d’être pris pour un fou. Je déménageai alors chez la soeur d’Erik, mon oncle, puisque je n’étais pas majeur à cette époque. Elle habitait en Californie, plus précisément à Beacon Hills. J’ignorais alors que cette ville changerait à jamais mon destin.


votre futur

C’est en arrivant à Beacon Hills que j’ai découvert la sordide vérité sur mes origines, finalement. Ce lieu m’avait attiré, comme un aimant. Tout me ramenait là-bas, étrangement. J’avais cette sensation de découvrir une partie de moi à chaque pas que je faisais en pénétrant dans les ruelles sombres de la petite bourgade. Finalement, c’est en m’énervant contre la femme qui m’avait accueilli que je compris à quel point nous possédions un puissant secret : la magie. J’avais mis le feu à un rideau, juste en criant et en sentant la rage me prendre les tripes. On m’avoua alors le terrible secret : J’étais un Sorcier. Comme mon père, qui possédait la faculté disgracieuse d’être un Sorcier Noir, appelé également Sorcier Déchu. J’espère alors parvenir à « maîtriser » au mieux cet espèce de don, sans m’écarter du droit chemin. Hélas pour moi, je ne suis pas sûr que cela soit possible un jour. Demain me le dira, évidemment. Cependant, j’ai noté que mon « pouvoir » se manifestait lors de fortes émotions et je ne parviens pas à les contrôler. Alors je me suis éloigné du reste du monde, espérant ainsi ne pas déclencher une catastrophe monumentale. C’est ça, mon futur : devenir un Sorcier confirmé. Mais pour cela, je dois découvrir qui sont les personnes qui font partie de mon cercle et qui me donneront un équilibre suffisant. A l’heure actuelle, je ne les ai pas encore rencontrés, étrangement.

Après des études effectuées en alternance avec la Police de Seattle, j’ai obtenu un diplôme afin d’intégrer les forces de l’ordre. Etrangement, j’ai une fois encore décidé de m’établir à Beacon Hills pour « protéger » les citoyens de ce qu’il s’y passe. Parce que je ne suis pas dupe : les créatures surnaturelles existent. Je l’ai toujours senti au fond de moi. Alors peut-être que cela me permettra d’apprivoiser ma propre nature en faisant le Bien autours de moi. C’est un souhait ; mais je ne suis pas certain d’être fait pour la Lumière. Comment le pourrais-je, moi qui ne suis qu’Obscurité ?


références

pseudo/prénom: Seth ✧ age: la vingtaine ✧ fréquence de connexion: 4 jours sur 7 ✧ avatar: Kit Harington ✧ ce personnage est: inventé ✧ où nous avez-vous connu? Grâce à Facebook ✧ le mot de la fin:  :youpla:
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Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Dim 5 Oct - 14:59
AZRAËL, rien que l'avatar et le pseudo je meurs. :bave:
j'exige un lien Azraël † « Winter is coming » 3494234744
bienvenue parmi nous :cute:
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Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Dim 5 Oct - 15:01
Merci, jolie Stacey ! :coeucoeur:

Je te réserverai donc un lien ! :hide:
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Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Dim 5 Oct - 15:36
OMG KIT Harrigton :bave:

Bienvenue parmi nous :stiles: Si tu as la moindre question, le staff est là pour toi :scott:

PS: Moi aussi j'exige un lien Azraël † « Winter is coming » 3494234744
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Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Dim 5 Oct - 15:37
Ravi de voir que l'avatar vous plait, Mademoiselle Argent !

Et je n'hésiterai pas, merci.

Alors je te réserverai aussi un lien sans problème !
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Dim 5 Oct - 15:44
:ding: KIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIT.... *se noie dans sa bave* :bave: :bave: ce mec est tellement :coeucoeur: :gogol:

Ouelcome et bon courage pour la suite de ta fiche... :mouton:

Garde moi une place dans ton lit :sex: enfin dans ta fiche de lien... :allison:
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Dim 5 Oct - 15:45
J'avoue que Kit est assez... sexy ! :bave:

Merci pour l'accueil, Charlie. :lovely:

& promis je te garde une place... :dr:
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Dim 5 Oct - 15:52
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH KIT HARINGTON !!!!!!!!!!! :bave: ding:

Bienvenue parmi nous avec ce choix plus que parfait !! :tombe: :cute:

Bonne chance pour ta fiche, si ta besoin n'hésite surtout pas et garde moi un bon lien. :allison: :stiles:
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Dim 5 Oct - 15:53
Je vois que je fais de l'effet, même à Lydia ! :derek:

En tous cas, merci pour l'accueil. :rebond: :ding: Ca fait plaisir ! :choupi:

Et je te garde aussi un lien, pas de souci ! :ordi:
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Dim 5 Oct - 16:01
Bienvenue Azraël ♥️. J'aime ce feat et le pseudo et Dark Paradise en bas :stiles:. Je continuerai de lire l'histoire ensuite parce que j'arrive pas à me concentrer là. *court*. Bon au moins du peu que j'ai lu ça m'a l'air assez sombre, on verra bien ce que tu en fais après :ding:.
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Dim 5 Oct - 16:05
Merci beaucoup pour les compliments. Je dois dire que je suis en admiration devant Taissa Farmiga également ! :ticoeur Que de bons goûts, décidément. :ding:

Pour l'histoire, oui c'est assez sombre. J'ai dû mal de faire des personnages joyeux... :hide: Enfin, tu verras bien ! J'espère que cela te plaira quand même. :colgate:
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Dim 5 Oct - 17:52
Bienvenue à toi!! Very Happy

Winter is coming, qu'es-ce que je kiffe cette phrase!!!! :p

Bref bon courage pour la finition de ta fiche^^
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Dim 5 Oct - 18:10
Merci beaucoup !

Et j'avoue que cette phrase, elle claque ! :dr:
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Dim 5 Oct - 18:12


validation



félicitations, tu viens d'être validé(e) par un membre de l'administration. si ce n'est pas déjà fait, je t'invite à aller lire le reglement. je te conseille également d'ouvrir une fiche de liens ainsi qu'une fiche de rp's, afin de te faire connaitre plus rapidement. et si tu ne veux pas vivre éternellement sous un pont ou à l'hôtel, n'hésites pas à demander un logement.

une dernière petite chose pour la route, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar dans le bottin.

si tu as la moindre question, le staff se tient à ta disposition que ce soit dans la partie adéquate ou par mp si tu désire plus de discrétion.

je te souhaite un très bon séjour parmi nous et à très bientôt au détour d'un rp.

J'ai vraiment adoré lire ta fiche, elle est très bien rédigée et l'histoire est vraiment très intéressante je trouve. Elle est très triste aussi, le pauvre quand même, pauvre Azraël. En tout cas j'ai hâte de te retrouver en rp Very Happy
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Dim 5 Oct - 18:15
Merci beaucoup pour les compliments ! :cute: J'ai pris du plaisir à rédiger cette fiche. :lovely: Et j'espère vous retrouvez pour des RPs de fous ! :coeucoeur:
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Dim 5 Oct - 19:01
J'suis à la bourre... mais bienvenue quand même parmi nous !!!
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Analeigh Hamilton
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http://forevertry79.tumblr.com/
▬ Petits mots : 1077
▬ Je suis arrivé(e) le : 19/05/2014
▬ Etat civil :
  • Célibataire bab'
▬ Crédits : FOREVERTRY
▬ Tes petites infos : Azraël † « Winter is coming » Tumblr_n28jnyembs1qd05v5o2_250
- Je viens de Salem
- Mon frère jumeau et moi-même avons déménagé il y a quelques semaines.
- Je sais que je suis une sorcière depuis mes 16 ans.
- J'ai la particularité de lire dans les pensées, et parfois il m'arrive d'avoir des visions lorsque je touche une personne
- Ma mère tient un magasin d’ésotérisme.
Azraël † « Winter is coming » Tumblr_ns7sxnYQKe1r9pk8qo10_250
My BFF ♥️
Analeigh Hamilton
Dim 5 Oct - 19:06
Merci jolie Rose ! :ticoeur
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