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Dim 26 Oct - 17:40





Odeline Peret  

« délire dans la tourmente, évasion dans les abysses »


Caractère


fiche by vintage love.

Odeline Neige Peret

Naissance: le vingt mars à Les Epesses en Vendée (France)
Nationalité: Française & Américaine
Groupe: Witch
Avatar: ft. chloe grace moretz


Douce, Odeline a une apparence angélique qui n’est pas mensongère. Car elle a cette capacité de vous emporter vers la tiédeur rien qu’avec cette douceur innée qui la caractérise. Rêveuse, il n’est pas rare de voir la jeune femme dans les vapes, souvent dans ses pensées où qui s’évade dans un monde utopique où la souffrance n’existe pas, d’ailleurs elle est par conséquent très tête en l’air. Artiste, elle joue du piano depuis qu’elle est toute petite. Et elle doit cet amour de la musique par sa mère qui écoutait beaucoup de mélodies classiques lorsqu’elle était petite. Elle est tombée amoureuse de l’instrument en écoutant et pleurant sur le magnifique Clair de lune de Debussy. Passionnée, lorsqu’elle aime quelque chose, ce n’est pas à moitié. Elle met une telle passion dans ce qu’elle fait qu’il est parfois difficile d’amoindrir ses ardeurs. Cultivée, Odeline n’est pas plus intelligente qu’un autre, mais elle possède une telle soif d’apprentissage qu’elle se régale dans la lecture de nombreux ouvrages. De la littérature à l’histoire, en passant par la poésie ou même la gastronomie, Odeline lit tout. Et si elle peut passer pour une miss, je sais tout, elle n’affiche que très rarement ses connaissances, car elle n’aime pas se faire remarquer. Timide, elle n’est pas de nature à aller vers les autres facilement. De par un passif pour le moins conséquent et une certaine crainte de devoir affronter de nouveau une brute, mais également par nature. Elle est plutôt du genre à rester en retrait, observer et se faire ses propres opinions ainsi. Violente, lorsqu’on touche à une personne qu’elle apprécie, Odeline devient une tout autre personne et la timidité n’est plus d’actualité. Elle se montre violente, n’hésitant pas à frapper ou à utiliser un langage fleuri et ciblé. Elle ne lâche jamais le morceau, comme la mâchoire d’un crocodile et si vous souhaitez stopper son courroux, alors fuyez. Une certaine susceptibilité la pousse à réagir à toute attaque, sans compter qu’elle est souvent envahie par de sombres pensées. Autrement dit, Odeline n’est jamais d’humeur festive à accepter tout écart envers elle. Torturée, il y a bien des façons de se sortir d’une misère ou d’un climat délicat. Mais Odeline n’aime pas la facilité et elle est de nature à se torturer l’âme plutôt que de trouver une solution, facilement qui plus est, car elle est intelligente et capable de le faire pour d’autres, pourquoi pas elle ? Mélancolique, mais aussi sensible, car elle est très réceptive aux émotions des autres, mais plus particulièrement les siennes. Elle peut être touchée par une mélodie, un geste, un mot, une image… La jeune Odeline est plutôt fleur bleue. Et nous terminerons par maladroite, que ce soit dans les gestes ou les paroles ; Odeline ne réfléchit pas toujours ce qui dénote une certaine impulsivité dans ses réflexions et ses actes.

Histoire

Il pleuvait. Dans un quartier paisible, toutes les maisons étaient recouvertes d’une fine pellicule humide par les précipitations intarissables de ce mois de mars. Son visage opalin apparait difforme au travers de la vitre épaisse, dont l’eau la recouvre comme un manteau léger. « J’ai l’impression que ça fait des années que nous n’avons pas revu le soleil » fit-elle en se retournant vers la petite forme assise sur le carrelage froid de la cuisine, les mains prises par de petites poupées. Elle releva son tendre minois vers sa mère tandis que celle-ci étira un sourire sur ses lèvres meurtries. Elle s’approcha de son enfant, pliant les genoux pour être à sa hauteur : « À quoi tu joues ? » La petite frimousse blonde retroussa son nez, tandis qu’elle expliqua à sa mère le scénario de son jeu : « Là c’est oncle Tom… » fit-elle en montrant une poupée masculine, les cheveux hirsutes et des coups de crayon sur le visage ; notamment sur ses pupilles qui étaient totalement noires, plus aucun détail d’origine n’apparaissait. « Là c’est toi, maman… » elle montre ce coup-ci une poupée aux longs cheveux d’or, vêtue d’une robe blanche avec quelques taches rouges de crayons, imageant certainement des gouttes de sang ; « et là, c’est moi… » ce coup-ci, elle souleva dans sa main une poupée plus petite, avec une touffe blonde sur la tête et une robe jaune immaculée. « Oh… et qu’est-ce que tu fais avec nous ? » Ses sourcils se froncèrent sur ses prunelles azurites, ses lèvres charnues se plissèrent et elle lâcha d’une voix sombre, bien trop froide pour une petite fille de son âge : « Je suis en train de tuer Oncle Tom pour qu’il arrête de te faire du mal ! Tu vois, il a mis du sang sur ta robe alors, je vais le faire exploser ! » Si elle voulait réagir, la mère ne put rien faire, car le responsable de tous leurs tracas venait de passer la porte, laissant derrière lui une flaque sur le sol. Ses chaussures étaient boueuses et son odeur habituelle d’alcool venait déjà chatouiller leurs narines, même à plusieurs mètres. « Odeline, range tes poupées et va dans ta chambre, tu veux ? … » La petite blonde eut un soupir ; cette phrase n’était que l’écho de centaines similaires depuis des années. Elle n’avait peut-être pas l’intelligence des adultes, ni même les réflexions d’un adolescent. Pour autant, Odeline se comportait déjà comme une petite adulte parfois, sous ses huit ans. Comme elle semblait prendre trop de temps au regard de l’Oncle Tom, elle reçut pour motivation un coup de quarante-deux dans les fesses. La jeune enfant au caractère déjà bien en place, se retourna vers son Oncle avec les prunelles carbonisées de colère. Mais sa mère, sa tendre protectrice se plaça entre les deux pour encourager d’un regard sa fille à ne pas répondre. Boudeuse, la jeune fille quitta la cuisine et grimpa les marches pour rejoindre sa chambre. Avant même de passer la porte de sa prison, elle entendit déjà le premier gémissement de douleur et la voix tonitruante de son Oncle. Elle jeta ses poupées dans la pièce, tout en claquant la porte. Elle s’échoua sur le tapis, mains sur les oreilles en murmurant inlassablement : « Je veux qu’il meurt ! Je veux qu’il meurt ! Je veux qu’il meurt ! »

Le fouet claque sur sa chaire, elle se tortilla de douleur en lâchant un gémissement plaintif. S’il voulait, s’il jouissant de l’entendre crier ; elle ne lui fit à aucun moment ce plaisir. « Je vais t’apprendre à l’appeler, sale petite garce ! » Et de nouveau, le cuir brillant qui rencontrait l’épiderme de nacre d’Odeline. Elle se cambra, accompagnant la douleur par une morsure vive de ses lèvres. La torture était telle, qu’elle voyait danser devant ses yeux les meubles de sa chambre, que les bruits autour d’elle lui parvenaient de loin comme un écho et que le moindre mouvement devenait un supplice. Sa voix fit interruption, elle le suppliait d’arrêter et qu’il allait finir par la tuer, mais il assena un dernier coup qu’il jugea utile pour l’éducation de la petite morveuse. Puis il lâche son objet fétiche, clamant d’une voix sadique : « Tu le laveras, petite garce ! » Odeline entendit le bruit de ses pas lourd sur le sol, descendre les escaliers et la porte qui claqua. « Oh, mon petit ange… » À peine fit-elle un mouvement vers le visage de sa mère baigné par les larmes, qu’elle lâche un grognement. Les larmes, qu’elle avait contenu depuis le début glissèrent sur ses joues opalines, secouant son corps de spasmes douloureux. « Sht... Calme-toi ma douce… » En accompagnement, une chose froide glissa sur sa chair meurtrie et elle retint une plainte, grimaçant en se cognant le front contre le tapis de sa chambre. « Ça va aller, je te le promets.. » « Non maman… ça n’ira pas… Pas tant qu’il vivra ! » La main pâle de sa mère se posa sur sa joue humide, dans une caresse qui se voulait réconfortante, mais Odeline n’était pas en état d’accepter la faiblesse de sa mère, ni même de laisser couler pour la énième fois sa monstruosité. « Tu n’as que douze ans Odeline, que veux-tu faire contre un Adulte ? » Les prunelles bleutées de la jeune adolescente rencontrèrent celle de sa mère. « Parce qu’il y a un âge pour arrêter quelqu’un du mal qu’il fait ?! » À maintes reprises, la jeune Odeline était allée demander de l’aide. Enfants battus, femmes battues, les voisins… Personne n’avait bougé le petit doigt, car son Oncle était policier. De plus, tout le monde connaissait l’histoire de cette famille, les deux femmes étaient méprisées. Maude, pour avoir fauté, Odeline pour être le fruit de son péché. « La vérité éclatera maman... Et ce jour-là, je serais là à me délecter de son agonie. »

« Je veux qu’il meurt ! » Le tonnerre gronda. Odeline prit ce signe comme une réponse à ses prières perpétuelles. Son visage se leva pour contempler le ciel sombre, un éclair jailli puis un autre. La mélancolie qui l’habitait n’était attisée que par la fureur. Ce sentiment qui contaminait peu à peu son esprit, comme une maladie. Plus les jours passaient, plus elle se remplissait de rancœur, d’animosité et de violence. Si douce qu’on la disait, si gentille la petite Odeline. Ce n’était que le reflet qu’elle voulait bien montrer aux autres, cachant les tourments de son intimité. On la prendrait en pitié ou on fera d’elle une persona non grata, car incomprise. La jeune blonde préférait s’en sortir seule de son agonie profonde. Et elle comptait bien retirer le cancer qu’était son oncle pour sa vie. Elle avait agi plusieurs fois, recevant par la suite les corrections habituelles. Coup de fouet, enfermement dans sa chambre sur plusieurs jours, quelques balafres sur ses bras par son couteau suisse qu’il ne quittait jamais. La pluie se mit à tomber sur son visage, rafraîchissant sa chair. Elle ferma les yeux, étirant un simulacre de sourire. « Il mourra aujourd’hui. » Telle était la décision de la jeune fille. Sa mère n’était plus qu’une poupée dont l’âme semblait peu à peu s’évaporer dans les abysses. Attisée par le courage de sa détermination, Odeline se leva de l’herbe pour rentrer à l’intérieur. Elle retira ses chaussures, gardant sur elle ses vêtements détrempés. Ils étaient tous les deux dans le salon. Sa mère était à la table, en train d’éplucher les haricots. Son oncle était dans son fauteuil, devant la télévision avec une bière à la main. Ses longs cheveux blonds gouttaient sur le sol, dans un bruit qui lui apparut sinistre. Elle s’empara d’un bibelot en fer, représentant un cheval qui se cabrait. D’un mouvement, elle le lança contre le téléviseur. Une détonation légère fut la réponse, le verre qui se déversa sur le sol et une épaisse fumée sombre qui se dégagea. Sa mère avait poussé un cri de surprise, tournant ses prunelles effrayées sur sa fille. Quant à son Oncle, il lui fallut un certain temps pour réagir et comprendre ce qui venait de se dérouler. Il se retourna vers sa femme avant de glisser ses pupilles brillantes de folies sur Odeline. « Mais tu es cinglée ?! Viens ici, sale petite conne que je- » « Bouge ton gros derrière et viens m’attraper ! » Tout de go, l’Oncle s’élança vers la frêle Odeline qui dévalait dans la maison pour échapper à l’homme. Derrière le comptoir de la cuisine, Odeline affrontait du regard son oncle qui avait déjà sorti son couteau dans la main. « Tu vas apprendre ma petite ! Quand je te choperais, tu vas regretter d’être venue au monde ! » « Et toi, tu vas regretter d’avoir vécu toutes ses années auprès de nous ! » Ses yeux sombres devinrent deux fentes menaçantes. Mais Odeline n’avait pas peur. Non. Une nouvelle course poursuite et son Oncle fut plus agile qu’elle ne le pensait. Il lui attrapa le pied et elle tomba durement sur le sol, se mordant les lèvres dans l’élan. Mais avant de pouvoir lui faire subir son courroux, sa mère s’interposa en tentant de le calmer. De freiner sa folie. Il la frappa, elle le fit aussi et il eut un geste. Un seul. Odeline remarqua l’étrange soubresaut de sa mère, les gargouillis qu’elle marmonnait et le filet de sang qui recouvrit peu à peu son menton. L’Oncle Tom la relâcha, regrettant déjà son geste. Odeline rampa jusqu’à sa mère, remarquant le couteau suisse encore planté dans la chair de son buste. « Maman… Non... Non… Non… » Elle prit le visage en coupe de sa mère, qui était secoué de spasmes comme-ci elle manquait d’air. « Calme-toi maman… Ça va aller ! » Elle se retourna vers l’Oncle, le regard furibond. « Appelle les secours, espèce de connard ! » Mais il ne réagissait plus, stoïque et bien loin de la réalité. « Maman ? » Mais sa mère n’était déjà plus là, ses prunelles étaient closes et son corps, bien qu’encore secoué s’apaisait peu à peu. Odeline s’éloigna en portant ses mains ensanglantées sur son visage. « Non… » Les larmes roulèrent sur ses joues, la douleur était telle qu’elle sentait son cœur s’enliser sous une masse épaisse, sombre et froide. Le sol tremblait, l’orage grondait encore plus fort à l’extérieur, les lumières vacillaient. Puis, ce fut rapide. Cruelle. Ténébreux. Violent. Odeline prit le couteau de la poitrine de sa mère et frappa. Elle frappa, frappa et frappa encore sur son Oncle, des giclures de sang venant couvrir son visage. Plus rien ne l’arrêtait, pas même ses cris d’agonies, pas même la monstruosité de son acte. Rien, si ce n’est cette violente douleur qu’elle ressentait. C’est lorsque le couteau rencontra le vide plutôt que le moelleux de sa chair qu’Odeline reprit ses esprits. Il était là, gisant sur le sol avec une myriade d’ouverte sur l’abdomen et le buste, une marre de sang sous son corps. Elle relâcha le poignard et ce n’est ni le regret, ni la crainte d’être accusée de meurtre qui recouvrit son corps, mais bien la paix. Le bonheur d’être libéré de ce monstre. Et quand elle retourna sur sa mère, l’allègement éphémère de ses sentiments s’effaça pour faire revenir la souffrance.

La portière claqua et Odeline observa la silhouette de son géniteur s’approcher de son côté. Il lui ouvrit la sienne, étirant un maigre sourire sur ses lèvres. Il semblait anxieux. Odeline sortit, observant la maison dans laquelle elle séjournerait dorénavant. Elle glissa une main dans ses cheveux, s’approchant de la bâtisse tout en laissant ses bagages au soin de l’homme qui l’accompagnait et était devenu son tuteur légal. « Tu as faim ? » Le silence fut la seule réponse qu’il eut et il sembla s’en contenter. Il la laisse pénétrer dans la demeure, montant directement ses bagages avant de redescendre et de filer en cuisine. Odeline observa l’intérieur sobre, richement décoré. À n'en point douter, cela jurait comparé à ce qu’elle avait toujours connu. L’humilité d’une maison pour de maigres revenus. Puis, elle monta dans sa chambre et commença à déballer ses affaires pour les ranger dans les placards. Une heure après, elle était allongée sur son lit à lire un livre. Son père frappa à la porte, le regard soucieux et les sourcils froncés créant de petits plis sur son front. « Odeline ? Tu viens dîner ? » La jeune blonde ne bougea pas d’un cil, pas même un regard vers lui ni un mouvement pour montrer qu’elle l’a entendu. « Odeline ? » Il soupira, s’approchant de la jeune fille pour s’asseoir sur une chaise à côté d’elle. « Et si on discutait ? Déverse ton venin, qu’on puisse partir sur de bonnes bases ! » Peut-être était-ce ce que la jeune fille attendait ? Car elle lança son livre au travers de la pièce, scrutant son géniteur avec hargne. « Pourquoi est-ce que je devrais faire le moindre effort avec toi ? Tu n’es qu’un inconnu à mes yeux, un homme qui n’a jamais été capable de bouger le petit doigt pour aider celle qu’il aimait ! » Ses traits s’assombrissent, ses prunelles brillèrent. « Je suis navré Odeline.. J’aurais dû vous aider plus tôt, mais j’ignorais- » « Tu ignorais ! C’est bien facile de dire ça ! Je t’ai envoyé des centaines de lettres, d’appel au secours ! Tu ignorais parce que c’était plus simple pour toi de nous laisser pourrir et de ne pas avoir ça sur ta conscience ! » Il se leva en renversant la chaise, frappant du poing le bois de son lit. « Ne me juge pas sans connaître Odeline ! Je n’ai jamais reçu tes lettres et si j’avais su, j’aurais tué moi-même mon frère pour le mal qu’il vous a fait !! » « Mais tu n’as rien fait, c’est moi qui l’ai fait ! » Ses épaules s’affaissèrent, il baissa le visage en relâchant sa main. « Et je le regrette… Vous n’auriez jamais dû avoir cette vie… Mais qu’aurais-tu fait à ma place Odeline ? Aurais-tu accepté de briser le mariage de ton frère pour l’amour d’une femme ? Pour un amour interdit, ruinant ainsi ta relation fraternelle. Poussant cette femme à l’adultère en lui offrant un enfant que ton frère n’a jamais été capable de donner ? Tu aurais voulu quoi ? Que je vous emmène avec moi ici ? Je n’assumais pas mon geste.. je n’assumais pas l’amour qui me consumait.. J’ai préféré partir, en espérant que cette histoire s’éteigne. » Odeline connait déjà cette histoire, sa mère le lui a souvent raconté. Mais son Oncle a su, quand il a découvert être stérile. Quand ma mère lui a dit être enceinte, il a su qu’elle l’avait trompé. Et c’est son père, penaud et bourré de remords qui lui a enfin révélé la vérité. Ils se sont embrouillés et l’Oncle Tom a fait jurer à son frère de ne jamais exister dans la vie de son enfant, ni de sa femme. Qu’il était mort à ses yeux. La jeune fille claqua sa langue contre son palais, mais son père s’approcha en prenant ses épaules. « Pour tout avouer, je n’ai jamais cessé de vous aimer, ta mère et toi.. Je te le jure Odeline… » « Tu arrives trop tard… Dix-sept ans trop tard Aaron ! » Elle se leva pour sortir de sa chambre afin de descendre à table. Rien ne semblait pouvoir améliorer leur relation. Mais Aaron était certain d’une chose, le temps allait faire son œuvre.

Deux semaines. Quatorze jours. Trois cent trente-six heures. Vingt mille cent soixante minutes. Un million, deux cent neuf milles et six cents secondes. Odeline commençait à s’habituer, peu à peu à cette nouvelle vie. Si elle n’avait plus les coups, les violences et les cris de son Oncle à supporter, il lui manquait la douceur de sa mère, ses étreintes et sa voix mélodieuse pour l’accompagner chaque jour. Elle lui manquait, terriblement. La souffrance était si immense pour la jeune blonde, qu’elle ne pouvait imaginer la fin de ce supplice. Son père Aaron tentait bien de prendre son rôle au sérieux et bien qu’elle admire ses efforts, elle n’était pas prête à l’accueillir comme il le devait, à la place qu’il aurait toujours eue –bien qu’il l’avait toujours dans son cœur depuis des années-. Lorsqu’elle n’était pas à l’extérieur dans le jardin pour contempler évasivement les nuages ou s’enfermer dans son esprit ; elle était dans sa chambre à dévorer des livres. Aaron, qui avait pris quelques congés pour se familiariser à cette nouvelle vie avec sa fille entra dans sa chambre, non sans oublier le passage frapper. Car il avait encore le souvenir du roman de Dickens qui avait heurté son visage lorsqu’il avait eu l’audace de pénétrer dans les lieux sans s’annoncer. « Odeline ? Il va falloir y aller ! » La jeune blonde remonta le visage sans pour autant lâcher les lignes de l’ouvrage. « Hmh.. Où ? » « Chez le psychiatre… » Tiens ! Voilà qu’elle avait oublié ce détail. C’était pourtant obligatoire pour la jeune demoiselle qui était sortie indemne du tribunal à la condition d’être suivie psychologiquement et de ne point causer de troubles dans les années à venir. Légitime défense, sans compter que les nombreuses plaintes qui n’avaient pas été prises en compte ont joué en la faveur de la jeune Odeline. « Je suis obligée ? » murmura-t-elle dans une grimace. Son père eut un sourire, posant le coude contre la porte. « Malheureusement, c’est le juge qui l’ordonne… allez, ça va passer vite ! » Contrainte d’obéir, Odeline lâcha son livre pour descendre et prendre la voiture. Elle passa une longue heure silencieuse, dans un affrontement de regards avec le psychiatre. Elle ne prononça aucune parole et le psychiatre fit de même, respectant ce silence. « A la semaine prochaine, Odeline. » Celle-ci hocha de la tête avant de rejoindre son père à l’extérieur dans la voiture. Il ne posa aucune question, ce n’est qu’une fois devant le garage qu’il déposa sa main sur la cuisse de sa fille. « Tu sais, je suis un homme patient. Et j’attendrais le temps qu’il faudra Odeline... mais j’espère sincèrement qu’un jour, tu t’ouvriras à moi... » Un hochement de tête, puis elle retourna dans son antre. Mais, c’était déjà ça pour Aaron. Elle avait entendu, elle avait réagi à ses mots. Il s’affaira dans la cuisine lorsqu’un bruit sourd provenant du plafond le fit froncer des sourcils. « Odeline ? » Le palpitant au maximum, il monta rapidement les marches. Il frappa à la porte, aucune réponse. Il bougea la poignée, mais la porte ne céda pas. Il donna un coup, deux coups d’épaules et celle-ci s’ouvrit enfin dévoilant un tableau alarmant. Odeline était sur son lit, lame de rasoir en main prête à se trancher la gorge. « Ne m’approche pas, laisse-moi mourir ! » Aaron respira un bon coup, prêt à user de toutes ses capacités pour freiner ce geste. « Odeline, ce n’est pas la solution… » « DEGAGE ! » Comme en réponse à son phonème, le sol trembla faisant chuter divers objets des étagères. Si la jeune fille fut surprise, Aaron ne le fut pas et profita de son égarement pour la saisir par les hanches, l’entraînant sur le sol. Il retira la lame de ses mains en essayant de contrôler l’animal qui se débattait sous lui. « Sht… Calme-toi Odeline… Je suis là… » Il tenta une caresse sur sa joue, mais elle le mordit et il se redressa. La jeune fille prit un objet en défense, mais celui-ci s’embrasa à son contact. Elle poussa un cri, ne comprenant pas ce qu’il se passait. « Odeline… écoute-moi… » Mais elle semblait ailleurs, perdant peu à peu le contrôle des évènements. Tout ce qu’elle touchait devenait cendres par la chaleur qu’elle dégageait, le sol tremblait et le vent balayait les persiennes qui claquaient avec force contre le mur à l’extérieur. « Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ! » Aaron s’approcha de sa fille, essayant de capter son attention. « Ce n’est rien Odeline, tout va bien… Écoute-moi… » Ses yeux effrayés rencontrèrent ceux apaisant de son géniteur qui lui expliqua rapidement ce qu’il se passait. Elle avait seize ans. Elle était une sorcière et ses pouvoirs se réveillaient. Ils étaient encore incontrôlables, mais il était là pour l’aider. Pour lui apprendre, parce qu’il était sorcier lui aussi. Si la situation n’était pas aussi sérieuse, sans doute que la belle Odeline se raillerait de lui ou esclaffait sans vergogne à son visage. Mais les faits étaient là. La tempête qui semblait habiter la demeure s’apaisa peu à peu, sous l’influence d’Aaron. Ainsi était la vérité, Odeline était une sorcière et ses pouvoirs se réveillaient. Mais, ce n’était pas la première fois. Car ce jour-là, lorsque sa mère était morte ; il y avait eu des faits similaires à aujourd’hui. Et l’état moral de la jeune fille n’aidait pas au contrôle aisé de ses capacités. Le chemin s’avérait long et sinueux.

Votre Futur

Jeune, Odeline aurait crié que son avenir était tout tracé. Elle rêvait de devenir une pianiste reconnue par son talent et sa musicalité surprenante. Depuis toute petite, la petite Odeline fait de la musique et plus particulièrement du piano, instrument incontournable du grand Beethoven. Si elle n’a pas l’arrogance de se croire aussi douée que lui, si ce n’est plus ; elle aspire à lui arriver à la cheville, voir même frôler son genou. Mais depuis peu, l’avenir d’Odeline semble incertain de son point de vue. Elle ne mire de l’avenir qu’un abysse ténébreux dont elle n’en sortira jamais. Comment espérer la lumière lorsqu’on est enlisé dans les ténèbres depuis des années ? Ses rêves de gamines lui paraissent impossibles à présent, car elle a perdu depuis longtemps le goût de jouer. Depuis que son Oncle a réussi à éteindre toutes les flammes d’espoirs qui brûlaient dans sa chair. Elle n’est plus que les lambeaux du désespoir et il semble difficile de raviver le feu. Cependant, au plus profond de son âme, la musique lui manque et il est fort à parier que ses doigts retrouvent tôt ou tard, les touches monochromes d’un piano et que de nouveau, elle s’évadera à nouveau dans les mélodies qui reflèteront son essence même.


Références

Pseudo/prénom: alex ✧ Age: 25 ans ✧ Fréquence de connexion: Tous les jours, bien que je rp de manière plus erratique ✧ Avatar: Chloe Moretz ✧ Ce personnage est: inventé ✧ Où nous avez-vous connu? Sur facebook ✧ Le mot de la fin: :ticoeur
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Dim 26 Oct - 17:45
Bienvenue parmi nous :stiles:


Si tu as la moindre question n'hésite pas :scott:
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Dim 26 Oct - 18:17
Bienvenu  :yeah:
Bon courage pour ta fiche !!
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Dim 26 Oct - 21:10
Bienvenue sur le forum !

J'suis déjà fan de ton prénom ! :coeucoeur:

J'ai hâte de voir ta fiche. :cute:
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Invité
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Invité
Invité
Dim 26 Oct - 22:36
CHLOEEEEE, bienvenue !! :cute:
très bon choix de vava :coeucoeur:
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Dim 26 Oct - 23:08
Ohhhh Miss Moretz ! Super choix de vava, très joli pseudo. Amuse-toi bien avec ta fiche, toussa, toussa :cute:.
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Invité
Invité
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Invité
Invité
Lun 27 Oct - 11:52
Bienvenue parmi nous jeune demoiselle ^^
J'espère que tu te plaira ici ; et si tu as besoin, tu sais déjà où me trouver !
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Analeigh Hamilton
Analeigh Hamilton
Analeigh Hamilton
http://forevertry79.tumblr.com/
▬ Petits mots : 1077
▬ Je suis arrivé(e) le : 19/05/2014
▬ Etat civil :
  • Célibataire bab'
▬ Crédits : FOREVERTRY
▬ Tes petites infos : ODELINE ⊱ untamed heart Tumblr_n28jnyembs1qd05v5o2_250
- Je viens de Salem
- Mon frère jumeau et moi-même avons déménagé il y a quelques semaines.
- Je sais que je suis une sorcière depuis mes 16 ans.
- J'ai la particularité de lire dans les pensées, et parfois il m'arrive d'avoir des visions lorsque je touche une personne
- Ma mère tient un magasin d’ésotérisme.
ODELINE ⊱ untamed heart Tumblr_ns7sxnYQKe1r9pk8qo10_250
My BFF ♥️
Analeigh Hamilton
Lun 27 Oct - 15:01
Merci à tous pour cet accueil de fifous :cops:
Ne connaissant pas l'univers (ou très peu), j'essayerais de faire une fiche qui correspondra au maximum au thème, toussa toussa :ticoeur
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Invité
Invité
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Invité
Invité
Lun 27 Oct - 19:03
OMG ta fiche est parfaite; Pauvre Odeline, elle risque de bien s'entendre avec Stiles et Jaymie (mon autre compte, d'ailleurs faudra me réserver un lien :stiles:) Bref je te valide :scott:



validation



félicitations, tu viens d'être validé(e) par un membre de l'administration. si ce n'est pas déjà fait, je t'invite à aller lire le reglement. je te conseille également d'ouvrir une fiche de liens ainsi qu'une fiche de rp's, afin de te faire connaitre plus rapidement. et si tu ne veux pas vivre éternellement sous un pont ou à l'hôtel, n'hésites pas à demander un logement.

une dernière petite chose pour la route, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar dans le bottin.

si tu as la moindre question, le staff se tient à ta disposition que ce soit dans la partie adéquate ou par mp si tu désire plus de discrétion.

je te souhaite un très bon séjour parmi nous et à très bientôt au détour d'un rp.
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Lun 27 Oct - 19:15
Merci beaucoup, contente que ça plaise :cops:
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Mar 28 Oct - 0:00
Oo une autre jeune sorcière, il nous faudra un lien... :mouton:
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